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Les outils numériques, amis ou ennemis du salarié? Interrogés par Odoxa dans le cadre des Rendez-vous de l’Innovation pour Microsoft, 01 Net, BFM Business, L’Usine nouvelle et Stratégies, près des deux tiers du millier de Français interrogés par internet répondent que c’est d’abord une aide au bureau. 64% affirment en effet que de tels outils simplifient le travail des collaborateurs et ils sont encore 55% à estimer qu’ils rendent les relations entre salariés et managers plus directes.

D’ailleurs, 85% affirment fort logiquement que le numérique permet de moderniser le cadre de travail. A noter qu’il n’est pas précisé si c’est dans un sens positif ou négatif, même si l’on peut penser qu’il n’y a pas de rejet dans l’univers professionnel. Seuls 35% voient en effet dans les outils numériques un vecteur de complexité, plutôt que de simplicité.

«L’arrivée d’un outil numérique peut générer quelques blocages, reconnaît Emile Leclerc, directeur d’études d’Odoxa. Les salariés et notamment les plus anciens peuvent être réfractaires et préférer conserver un outil sur lequel ils sont plus à l’aise.» Mais, ajoute-t-il, «entre complexification et simplification, les Français optent très largement pour la seconde option». Une vision qui rejoint celle de la population des salariés eux-mêmes puis 67% d’entre eux y voient une source de simplicité pour leur travail.

 

Le cloud jugé le plus utile



Un rien idyllique lorsqu’on sait à quel point le numérique peut être aussi un facteur d’hyper-connexion et donc un fil à la patte pour les salariés? Tout dépend de ce que l’on voit derrière l’outil numérique. Car les outils cités ne sont pas l'e-mail ou la plateforme technologique interne mais des instruments collaboratifs: le cloud (35%), la conférence vidéo à distance (27%), l’agenda partagé (19%) et le réseau social d’entreprise (18%).

Le cloud computing emporte ainsi la palme des technologies de collaboration jugées les plus utiles. «Il correspond totalement à l’idée d’un apport des outils numériques en termes de simplification, relève Emile Leclerc. Il s’agit en effet d’un outil permettant d’accéder à distance aux documents de travail avec une simple connexion internet.» Cela n’est pas pour déplaire à Microsoft, qui a vu son action s’envoler (+5%) vendredi 21 octobre, après l’annonce d’une progression de 8% du chiffre d’affaires de sa branche Intelligent Cloud, à 6,4 milliards de dollars, au troisième trimestre.

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