Vous êtes ici
- Accueil
- >
- Management
- >
- L'agence de com à l'école
Pour bénéficier des alertes ou des favoris, vous devez vous identifier sur le site :
Vous avez déjà un identifiant sur stratégies.fr ? Identifiez-vous
Pas encore d'identifiant ? Créez vos identifiants
L’école de communication Cesacom vient de créer sa propre agence. Cinq étudiants la pilotent. Ils proposent des tarifs low cost.
Les jeunes, premières victimes de la crise ? « Dans la communication, les entreprises serrent la vis et rechignent à recruter des jeunes, fussent-ils en alternance », remarque Philippe Auriol, directeur pédagogique de Cesacom.
Dans cette jeune école parisienne où les quatre-vingts étudiants sont censés être en alternance, une poignée d'entre eux n'avaient toujours pas trouvé d'entreprise pour les accueillir en 2009.
Pour recaser ses étudiants, Cesacom a donc décidé de créer sa propre agence de communication, Padawan. Cinq étudiants la pilotent. Particularité : elle n'est pas associative, comme peut l'être une junior entreprise, mais commerciale (rattachée juridiquement à l'école).
Les services proposés sont comparables à ceux d'une véritable agence (réflexion stratégique, création et réalisation d'outils de communication, etc.) mais les tarifs beaucoup moins élevés. « On est deux fois moins chers que les autres, explique Anne-Marie Bruno, l'une des cinq étudiantes de l'agence. Chez nous la création d'un site Web, c'est à peine 1 500 euros. » Une dizaine de PME, TPE et associations sont déjà clientes.
Statut de stagiaire contre responsabilités...
L'initiative se veut pédagogique et sociale. « Les honoraires perçus servent à financer les études de ses cinq étudiants, souligne Patrice Maison, directeur de l'école et gérant de la structure. Le reliquat servira à faire baisser les coûts d'inscription de tous les autres [de 4 800 à 6 000 euros l'année]. »
Seul hic, les étudiants qui y travaillent ont le statut de stagiaire et gagnent donc presque trois fois moins que s'ils étaient en alternance (30% du Smic, contre 80% en alternance). « Pas grave, on a beaucoup plus de responsabilités et on apprend largement autant que placé en entreprise », estime Anne-Marie Bruno.