600 collaborateurs, une présence dans neuf pays, plus de 100 millions d'euros de chiffre d'affaires en 2012 et des budgets comme le Crédit foncier en France, Menicon (produits pour lentilles) en Europe ou Technicolor aux Etats-Unis... L'agence Gyro, dirigée dans l'Hexagone par Didier Stora (ex-président de Draft France et Others), poursuit son développement: «Nous sommes 25 aujourd'hui depuis l'intégration du collectif de créatifs Circus Paris et il y aura encore quelques embauches au niveau commercial d'ici à la fin de l'année», assure son président. Dernier fait d'armes du réseau: il a été élu meilleure agence B to B de l'année 2012 aux Etats-Unis par l'International Business Marketing Association (BMA).
Ne pas penser local
Didier Stora attribue ces vents porteurs à l'organisation de Gyro: «J'ai travaillé chez Havas ou FCB et, dans ces réseaux internationaux, dès que l'on demande un service à un autre pays, très vite se pose la question du coût, chaque entité faisant passer son propre intérêt avant celui du groupe, relate-t-il. Nous avons voulu nous libérer de ces contingences.» Cela donne une organisation assez souple, où les managers sont incités à faire abstraction de la réalité locale, avec un compte d'exploitation global (en théorie). «Il n'y a plus de problème d'argent, de flux entre les différentes agences, cette question est réglée a posteriori», précise Didier Stora. Illustration de ce fonctionnement: la dernière publicité pour Technicolor déployée cet été sur Internet et papier. «Elle a été imaginée et conçue par Gyro Paris, mais c'est Gyro San Francisco et Cincinnati qui se sont chargés de concevoir le plan média et d'acheter l'espace», conclut le président de l'agence. Avec Gyro, on fait ainsi facilement le tour du monde.
