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Après les placards publicitaires dans les magazines puis les bannières, PWC mise maintenant sur les applications mobiles des médias pour embaucher.

Mobile toute! Pour réussir à attirer 1 000 personnes cette année (400 en stages et 600 en contrat à durée indéterminée), le géant de l'audit, PWC, mise très fortement sur les applications mobiles. «80 % de notre budget [une centaine de milliers d'euros] sera consacré aux médias digitaux, avec en particulier de la publicité sur les applications de la presse quotidienne nationale (Le Monde, Libération, Le Figaro) car les candidats que nous visons sont de gros utilisateurs de ces applis», précise Sébastien Delerue, directeur de la communication de la marque de ce groupe, qui emploie 4000 personnes en France.

Il faut dire que, dans ces cabinets de conseil ou d'audit, le renouvellement des équipes est crucial: d'ailleurs les deux tiers des embauches en CDI chez PWC concernent des jeunes diplômés.

«Ces applications permettent de mesurer les choses, d'être efficaces, d'ailleurs nous avons un bon taux de clics (1% de candidats) et de bons retours qualitatifs car le digital permet d'entrer en conversation, de créer le dialogue avec cette cible», note Sébastien Delerue. Pour le reste, PWC consacrera donc un cinquième de son budget à des publicités en presse papier: Le Monde, Le Figaro...

Sans modération

Pour cette campagne, qui dure jusqu'en juin et qui intervient trois ans après la précédente, PWC a changé d'agence de communication (4 People a remporté l'appel d'offres et a succédé à TMP Neo). Et de ligne directrice. «Notre nouveau slogan, “un monde d'opportunités s'ouvre à vous”, renouvelle le message, poursuit Sébastien Delerue. Notre promesse employeur est forte: parmi une foule d'opportunités, trouvez votre voie, passez d'un métier à l'autre. Et comme il fallait incarner ce message, nous avons mis en scène de vrais collaborateurs dans nos visuels.»

Le groupe s'appuie aussi sur un réseau de 90 ambassadeurs, des jeunes collaborateurs, chargés de promouvoir l'image employeur. «Nous voulons qu'ils montrent la réalité du quotidien de leur travail», note Sébastien Delerue. D'ailleurs, le groupe va bientôt mettre en ligne une page Instagram où les salariés pourront publier des photos du bureau, sans modération préalable.

En parallèle de cette campagne virtuelle, le groupe continue son travail de terrain, avec une présence forte sur les campus et salons. Paradoxe à méditer: même quand le chômage culmine à 3,3 millions, le recrutement de 600 personnes reste une alchimie très complexe...

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