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L’agence TBWA Paris s’est engagée dans le programme «beautiful company», sous la houlette d’Anne Vincent. Revue de détail.

Favoriser la transformation de l'entreprise sans perdre son âme, telle est la mission assignée à Anne Vincent, vice-présidente de TBWA Paris (390 salariés) par Guillaume Pannaud, PDG du groupe depuis début 2013. Baptisé «beautiful company», le programme prévoit des initiatives diverses. Pour être davantage en phase avec les enjeux de société, l'agence s'est par exemple engagée à favoriser la parité hommes-femmes (égalité de traitement des femmes en congé de maternité...) et une meilleure redistribution de la richesse.

Ainsi, TBWA Paris s'engage à partager une partie des «incentives» prévus dans le cadre des contrats clients avec les salariés investis sur ces projets. De même, 10% des plus hauts salaires de l'agence ont diminué leur participation, ce qui profite à 55% de leurs collègues aux rémunérations plus modestes.

Il s'agit aussi de réaffirmer l'identité culturelle de l'agence. «Plus notre métier évolue, plus il est important d'avoir une identité forte, note Anne Vincent. TBWA est une école de communication dans laquelle sont passés beaucoup de grands patrons d'agences de la place de Paris.» L'objectif est de le demeurer ce creuset en multipliant les initiatives: challenge avec les étudiants de l'école Estienne, autour de la création d'une marque, poursuite du «challenge ouvre-boîte» qui permet à des étudiants de plancher tout un week-end sur un cas.

La démarche «beautiful company» a par ailleurs donné naissance à un think-tank d'une quinzaine de personnes (sans manager) qui se réunit toutes les six semaines pour remonter des idées à la direction. «Plus l'époque exige du court terme, plus il est important de travailler sur la valeur», conclut Anne Vincent.

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