Emploi
Dans le cadre de sa semaine de l'emploi, Stratégies publie une série d'articles à destination des candidats et des recruteurs. Dans ce premier épisode, Cécile Garofoli, consultante à l'Apec, nous livre ses conseils en matière de CV.

Vous avez 20 secondes, voire 30 tout au plus, pour attirer l’attention, avec un Curriculum Vitae. L’exercice est périlleux. Inutile de mobiliser les enluminures. La sobriété paie. Analyse de Cécile Garofoli, consultante de l’Apec (Association pour l’emploi des cadres). « Un beau CV n’est pas synonyme d’un bon CV. C’est celui qui pousse le recruteur à décrocher son téléphone. »

Quelle est ma cible ? « On ne s’adresse pas de la même manière à un patron de petite et moyenne entreprise, dit Cécile Garofoli, au service de recrutement de Total, ou bien en réponse à une offre d’emploi qui tutoie les candidats. S’assurer d’utiliser les mots-clés du secteur d’activité visé. Aujourd’hui, la lecture du CV est de plus en plus confiée à des robots. La candidature lui paraîtra pertinente si le CV comprend les termes qui comptent. D’où l’intérêt d’avoir une synthèse des compétences clé en trois puces.»

Quelle longueur ? « Pas de réponse uniforme, tout dépend de l’expérience professionnelle. En créer un de deux pages après 20 ans sur le marché de l’emploi n’a rien de saugrenu. Mieux vaut s’étaler plutôt que d’avoir une page trop dense, qui risque de mal ressortir à l’impression ».

Formation ? Rentrer dans le détail est inutile pour un salarié expérimenté. Le paragraphe peut ainsi être relayé en page 2. Toutefois, « si l’entreprise marque un intérêt certain pour une école, mieux vaut faire apparaître l’information en première page si on en est issu. »

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