Troisième annonceur automobile derrière Renault et Peugeot, Citroën se place en cinquième position toutes catégories confondues. Les investissements publicitaires de la marque aux chevrons ont bénéficié d'un sursaut de 6% pour atteindre 290,8 millionsd'euros. La télévision, en léger déclin (-7,3%), reste tout de même le média privilégié (41% des investissements totaux) car pour Jean-Marc Savigné, directeur de la publicité chez Citroën, «l'offre plus étendue fragmente l'audience mais permet aussi de mieux cibler».

Complémentaire de la télévision, Internet est le média que Citroën tend à favoriser avec des investissements de 38,4 millions d'euros (+20,5%): «On utilise de plus en plus le display vidéo, poursuit Jean-Marc Savigné. L'avantage, c'est que l'on peut mesurer la façon dont les publicités sont regardées et évaluer l'impact qu'elles ont sur les ventes.» Pour chaque campagne, 20% des investissements sont ainsi dévolus au volet digital.

Si les dépenses en radio (22,3% des investissements) semblent être en croissance (+19,7%), Jean-Marc Savigné relativise les chiffres: «la pression est la même mais les tarifs ont fluctué.» De même pour la presse (+18,3%, pour 21% des investissements), «c'est un média en désinvestissement car on ne peut pas mesurer l'impact des campagnes de la même façon qu'avec Internet». La publicité extérieure, média mineur pour Citroën (2,44% des investissements), enregistre la plus forte baisse (-11%).

Alors que Citroën va repositionner sa gamme C en entrée de gamme du groupe PSA, l'installation de la ligne haut de gamme DS a été en 2012 l'un des axes principaux de communication, notamment avec le lancement de la DS5. Ainsi, 30% des investissements ont été consacrés à cette gamme représentant 20% des ventes. Un autre petit tiers a été dévolu à l'activité commerciale, laissant les 40% restants à la gamme C.

Suivez dans Mon Stratégies les thématiques associées.

Vous pouvez sélectionner un tag en cliquant sur le drapeau.