Avec 236,5 millions d'euros dépensés en publicité en 2012 (-3,4%), Unilever conserve sa 8e place au classement des annonceurs, alors que son concurrent Procter & Gamble, qui a pourtant augmenté ses investissements de 2,4%, à 226,9 millions, perd une place à la 11e position. La radio et le cinéma demeurent des médias très faiblement investis dans le mix Unilever. Concernant Internet (-8,7% à 22,3 millions), Unilever interrogé par Stratégies explique avoir «orienté ses volumes vers les différents leviers disponibles qui répondent aux objectifs de marques, ce qui peut avoir pour effet de réduire le display classique sur l'Internet fixe». P & G, très en retrait en 2011, a dépensé 29 millions en publicité Internet en 2012 (+89%)
Pour la presse (+ 139%, à 18,6 millions) Unilever indique que «c'est un média qui fut quelque peu délaissé ces dernières années, et qui retrouve un niveau plus conforme à ce qu'il a été. Les marques d'hygiène-beauté (Dove et Timotei) et du Food (Fruit d'Or Proactiv et Maille), ont fortement contribué à cette reprise en 2012 en s'appuyant sur les bénéfices de ce média en matière de construction d'image.» Deuxième annonceur en télévision (-8,5%, à 174,3 millions) derrière P&G (189,9 millions), Unilever s'est illustré, l'an passé, par de puissantes campagnes pour soutenir notamment le lancement d'Axe sur le capillaire et les innovations Magnum du Printemps.
Unilever considère «2013 comme une opportunité pour poursuivre la progression des marques Unilever, ce qui devrait se traduire rapidement par des évolutions d'investissement sur certaines marques afin de répondre aux plans d'innovation».
