Un média puissant qui touche chaque jour entre 2,8 et 4,3 millions de personnes; un lectorat d'actifs urbains plutôt jeunes; un média papier qui permet aussi de faire de l'échantillonnage: la presse gratuite d'information occupe une place singulière sur le marché publicitaire. «C'est un média en soi, estime Véronique Priou, directrice du pôle presse chez Vivaki (Publicis). Nous l'utilisons pour avoir à la fois de la puissance et de l'événementialisation.»

 

Complémentaire de la presse magazine

Pour 20 Minutes comme pour Direct Matin, la presse gratuite d'information appartient à la famille de la presse quotidienne nationale et doit être considérée comme telle par les annonceurs. «Nous sommes complémentaires des quotidiens payants: 75% de nos lecteurs ne lisent jamais la presse payante», souligne Jean-Christophe Thiery, président de Direct Matin.

Les gratuits touchent un lectorat plus jeune, plus urbain, plus féminin et même plus CSP+ que ses concurrents payants, aiment à rappeler les deux gratuits. «Sur le marché publicitaire, nous sommes plus concurrents de la radio et de l'affichage que de la presse payante», estime de son côté Edouard Boccon-Gibod, président de Metro.

Pour Véronique Priou, si la distinction payant-gratuit n'a plus lieu d'être aujourd'hui, les titres gratuits viennent surtout en complément de la presse magazine et non de la presse quotidienne payante. «Les gratuits permettent d'événementialiser un plan. Pour le lancement d'une campagne, c'est un peu comme un spot sur TF1 le dimanche soir. Ça permet de booster une campagne en presse magazine», affirme la spécialiste de Vivaki.

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