Les médias français ont vu leurs recettes publicitaires reculer de 2,5% en 2014 pour atteindre 13 milliards d'euros et devraient encore céder 1% l'an prochain, a indiqué le 19 mars l'Institut de recherches et d'études publicitaires (Irep). Cette baisse des recettes nettes est cependant ralentie par rapport à celle de 3,6% enregistrée en 2013, a souligné l'institut dans ce bilan annuel élaboré avec France Pub, qui prédit de son côté une baisse de 0,6% des dépenses engagées en publicité par les annonceurs. En recettes nettes, seuls progressent la télévision (+0,1% à 3,2 milliards d'euros) et internet (+4,6%, à près de 2,5 milliards d'euros), avec notamment une explosion du mobile (+35%). En 2015, Philippe Legendre, directeur général de l'Irep, table sur un marché à -1%, en constatant qu'il «n'y avait pas eu d'euphorie sur les premiers mois de l'année». La situation reste difficile pour la presse (-8,7%, à près de 2,7 milliards d'euros), notamment pour la presse gratuite (-11,4%) et les quotidiens nationaux (-10,1%), alors que la presse magazine est à -8,7%, la PQR, à -7,9% et la presse spécialisée, à -7,8%. On assiste à un «effet ciseaux, avec une décroissance importante du print (imprimé) et une croissance du digital qui n'arrive pas à la compenser», a-t-il souligné. La radio connaît une légère baisse de 1,4%.

Suivez dans Mon Stratégies les thématiques associées.

Vous pouvez sélectionner un tag en cliquant sur le drapeau.