La chanteuse à succès Katy Perry exprimait en novembre dernier son extase sur son compte Twitter: consécration ultime, elle venait de recevoir ce que l'on appelle outre-Atlantique le «Glee Treatment». Comme, avant elle, Madonna, Britney Spears ou Lady Gaga, ses chansons pop et acidulées sont reprises dans la série à succès de la Fox.
Glee, du nom d'un chant populaire anglais pratiqué en chorale, a ravi le cœur des teenagers anglo-saxons, et peut-être, bientôt, celui des ados français, puisque l'émission arrivera entre le 5 février et fin mars sur M6 (elle est déjà diffusée, depuis le mois de juin 2010, sur Orange Ciné Happy, où elle avait déjà créé l'événement).
Aussi décomplexé que le High School Musical de Disney était sage, l'action de ce programme se déroule au sein du lycée McKinley, dans lequel un professeur, Will Schuester, décide de reprendre en main le club de chant, laissé en déshérence, et de mener son «Glee Club» au sommet des compétitions interécoles. Dans la chorale, les inévitables pom-pom girls et autres champions de football américain, mais aussi un élève homosexuel ainsi qu'un paraplégique.
Pleine de bons sentiments, mais pas non plus dénuée d'irrévérence, la série ravit les «Gleeks » (contraction de «Glee» et de «geeks»), ainsi que se sont surnommés les fanatiques de la série: plus de 9,3 millions de téléspectateurs en moyenne.
Les producteurs ont su, avec une certaine maestria, décliner leur «marque»: Glee a vendu plus de 13 millions de singles sur Internet, et 5 millions d'albums. Les tournées se jouent à guichets fermés aux Etats-Unis et en Grande-Bretagne. Et bientôt en France?
