À la fois formidable opportunité et changement sociétal profond, la «révolution numérique» est en marche et va bien au-delà de nos frontières. Chaque jour, plus de 5,6 milliards de connections à Internet sont enregistrées. On prévoit 7 milliards de terminaux connectés en 2015, c'est-à-dire un terminal par habitant sur la planète dans moins de cinq ans…
Quelques tendances clés
Nous produisons chaque jour de plus en plus de données personnelles (photos, vidéos, etc.), parfois même sans le savoir (notre position GPS). Le volume de données échangées a été multiplié par vingt-neuf entre 2010 et 2020. Quatre-vingt-dix pour cent de cette croissance étant constitués de vidéos et d'images.
Cette révolution numérique affecte les contenus, qui tendent à s'affranchir progressivement de leur support physique d'origine. L'audio s'est échappé de la radio et de la chaîne hi-fi, l'image s'est libérée du téléviseur, l'écrit est omniprésent.
Ce mouvement de «délinéarisation» s'amplifie: la consommation de la presse en ligne ne cesse de croître, la plupart des radios offrent désormais l'écoute décalée via leur site Web ou un podcast, les offres de «catch-up» par les chaînes de télévision sont désormais banalisées, la vidéo à la demande explose…
Si les modes de consommation des contenus s'individualisent avec la multiplication des téléviseurs dans un même foyer, le visionnage sur ordinateur ou mobile en substitut de la télé, l'achat de musique ou livres numériques, de nouvelles formes de partage des contenus émergent, selon un mode «choisi» et «modulable».
On le voit bien lors d'événements sportifs, culturels ou politiques: je regarde un match de foot à la télé ou les résultats électoraux avec des amis distants et je les commente en live via mon IM [Instant Messaging ou messagerie instantannée] ou sur Twitter, je recommande mes lectures/mes musiques préférées à mon réseau d'amis en ligne…
Nous voulons tous avoir nos contenus sous la main, même en déplacement: c'est possible grâce aux investissements dans les réseaux très haut débit, comme la fibre optique (en France, 2 milliards d'euros d'ici à 2015), qui ouvre l'accès rapide à la 3D, à la vidéo sur tous les écrans. Grâce au LTE [Long Terme Evolution, ou Super 3G], qui apporte les mêmes débits que l'ADSL sur le mobile. Grâce à la NFC [Near Field Communication, matérialisée par la puce RFID], qui simplifie nos gestes quotidiens: payer son pain, prendre le bus, démarrer sa voiture… juste avec son téléphone mobile, en ayant la garantie de sécurité du paiement. C'est déjà une réalité à Nice, bientôt à Strasbourg. Grâce au Cloud [Cloud Computing, informatique dématérialisée], qui garde nos données et les rend accessibles à la demande. Grâce à l'interopérabilité, qui nous permet de nous affranchir des écosystèmes fermés.
Et demain, nous ferons vivre la «maison numérique» en donnant au chef de famille, aux parents, les outils pour piloter les services de la maison (domotique, etc.), naturellement et intuitivement, qu'ils soient sur place ou à distance.
Nous voulons nous y retrouver dans le labyrinthe des contenus édités, nous cherchons des recommandations, nous personnaliserons l'univers numérique du client. À chacun sa télévision avec ses comptes personnalisés et recommandés, la possibilité de programmer ses vidéos à la demande en mobilité, de gérer sa TV via le mobile grâce à l'enregistrement à distance, de transférer des applications et widgets d'un écran à l'autre…
En corollaire surgissent des angoisses nouvelles et bien légitimes autour de la protection de nos données personnelles, de notre mémoire numérique: comment la maîtriser, la conserver durablement, la protéger? Quel usage feront les entreprises, qui les collectent, de nos inévitables traces numériques et de celles de nos enfants?
Chez Orange, nous sommes au cœur de cette révolution numérique. Notre proximité avec les clients, notre culture de la sécurité, la pérennité de nos infrastructures d'opérateur, nos points de vente et nos centres d'appels joignables en permanence, nous donnent des atouts clés sur ses enjeux nouveaux, tant pour nos clients que pour nos partenaires.
Nous voulons aussi accompagner chacun selon ses rêves et ses attentes en devenant le «coach numérique» de tous nos clients, qu'ils soient «geek», mère de famille, senior, entreprise. En étant au plus près d'eux, en leur construisant une vie numérique qui soit fluide entre tous les écrans, respectueuse de leur vie privée et ouverte à tous les écosystèmes, contenus, terminaux.
Dans un monde de complexité, pouvoir se retourner chaque jour vers un acteur qui vous connaît, que vous pouvez appeler ou rencontrer physiquement, qui vous donne le choix, qui vous accompagne discrètement dans votre vie numérique, c'est important.
