En test depuis cet été, son ad-exchange regroupe les sites de C-Discount, Price Minister, La Redoute ou Mistergooddeal, soit 19,2 millions de visiteurs uniques et 1,26 milliard d'impressions publicitaires par mois. Selon Christophe Blot, directeur de la régie, les sites e-commerce représentent la moitié des audiences sur internet et affichent des taux de conversion de 3 à 4%.
Autrement dit, 96 ou 97% des internautes vont chaque jour sur ces sites sans acheter «mais en étant réceptif à tous types d'offre commerciale». Alors que les acteurs de l'e-commerce ne regardaient que vers les revenus liés au commerce électronique, l'idée de la régie est d'y associer des revenus additionnels venus de la monétisation des audiences.
Des inventaires par thématiques
Son directeur met en avant les atouts de son ad-exchange, qui entend échapper aux critiques formulées habituellement contre l'automatisation et le RTB (publication aléatoire, publicités peu visibles): «Chez nous, l'environnement est privé, contrôlé et sécurisé, avec la même typologie e-commerce pour tous nos sites.» La place de marché ainsi créée met à disposition auprès des trading desks et des acheteurs l'ensemble des inventaires répartis en vingt thématiques de consommation: maison, électroménager, puériculture…
De quoi assurer un ciblage contextuel qui peut même aller jusqu'à une spécification encore plus précise de gré à gré: «Nous avons une offre qui peut permettre des deals directs spécifiques sur des catégories, comme le segment jeux-jouets de moins de six ans.» Une sorte d'ad-exchange de tête de gondole dans les rayons de grandes surfaces virtuelles.
