Expertise
Bulle des salaires, avantages extravagants… La guerre des talents fait rage chez les start-ups. Meero raconte comment elle recrute les bons profils de façon durable dans un contexte très concurrentiel.

En annonçant en octobre 2021 qu'il comptait réaliser 10.000 embauches en cinq ans en Europe, Facebook a fait frémir les recruteurs européens du secteur de la Tech. Car si la crise sanitaire a dans un premier temps fait chuter les recrutements, l’emploi est reparti sur les chapeaux de roues (840.000 embauches durables en France rien qu’en septembre 2021, soit +11 ,4% par rapport au 2e trimestre), notamment dans le numérique où l'on s’arrache développeur.euses, data scientists, ou Dev Ops. Un marché pénurique qui compte en moyenne un candidat pour six offres. Et les professionnels de l’emploi n’envisagent pas d’amélioration : selon une étude de Robert Half, 66% des recruteurs estiment que trouver des collaborateurs qualifiés sera difficile d’ici 2024.

Au-delà du nombre de candidats disponibles sur le marché, ce sont aussi les profils qui ne répondent pas forcément aux attentes actuelles, et les jeunes startups cherchent aussi des candidats expérimentés alors que ce sont majoritairement des juniors qui postulent. Et là aussi, la demande a augmenté en raison de l’explosion des levées de fonds. Avec 11,6 milliards d'euros levés en 2021, la French Tech explose tous ses records. Pour lever, il faut recruter. Et pour recruter, il faut lever : la boucle n’est pas proche d’être bouclée.

Les candidat.es recherché.es se retrouvent donc dans une excellente position de négociation, et certaines startups n’hésitent pas à proposer des salaires 30% plus élevés que ceux du marché pour atteindre leurs objectifs de croissance. D’après le rapport « Salary Budget Planning », publié par Willis Towers Watson, les entreprises de la Tech prévoyaient en effet une augmentation des rémunérations de 2,6% en 2022. Les entreprises qui ne peuvent s’aligner valorisent l’aménagement du temps de travail, qui peut s’effectuer à distance, et en complément d’autres activités réalisées en freelance. Mais pour se démarquer, ce sont sur les avantages, les “perks”, que certains employeurs misent pour attirer les pépites. Et là, tout est permis au nom de la marque employeur. Maintenant, les tickets resto et autre baby foot classique font pâle figure devant les piscines à balles (oui, comme chez Ikea), murs d’escalade, chefs cuisiniers perso, ou encore les assistants qui attendent les livraisons chez vous à votre place, que les startups sont de plus en plus nombreuses à proposer. Meero, fleuron de la startup nation qui mêle photo et IA, annonce 200 recrutements pour 2022 et veut bien entendu recruter les meilleurs profils. Mais comment être attractive sur le marché tendu de l’emploi après une période d'hyper croissance - l'entreprise est passée de 50 à 700 salarié.es en moins de deux ans, une levée de fonds remarquée - 230 millions en 2019 - et une pandémie qui a bouleversé une partie de son activité ?

“On ne veut surtout pas rentrer dans la course aux “perks” déclare Gaétan Rougevin-Baville, COO de Meero. “Dans l’absolu c’est une bonne idée d’offrir des avantages créatifs aux équipes et ça attire clairement l’attention des candidats. Mais ce n’est pas une tireuse à bière ou des séances d’acupuncture qui les font rester”. Loin de la structure monolithique des processus de recrutements classiques adoptée par une majorité d’entreprises, Meero, qui compte aujourd'hui 400 collaborateurs et collaboratrices, choisit plutôt de personnaliser son processus d’embauche en fonction des postes et des candidat.es. La startup explique se baser sur ses trois domaines d’expertise - technologie, innovation et international pour recruter qualitativement et durablement. Si les compétences techniques jouent un rôle déterminant, Meero recherche surtout des profils créatifs et innovants, des “personnalités”.

“Créatifs car nous évoluons dans le monde de l’image et nos équipes sont particulièrement sensibles à ce sujet. Innovants car l’univers dans lequel nous sommes est en constant changement d’un point de vue technologique et juridique et nécessite d’être en permanence dans un processus d’invention pour résoudre les problèmes auxquels nous sommes confrontés” précise Gaétan Rougevin-Baville.

De plus, Meero est une entreprise internationale depuis sa création dont les photographes et les clients avec qui elle collabore sont situés dans plus de 100 pays. Elle a des bureaux partout dans le monde, et le bureau parisien accueille près de 40 nationalités. En conséquence, l’entreprise affiche une ouverture d’esprit qui doit être partagée par les collaborateur.ices et qui est primordiale pour s’intégrer dans ce projet ambitieux et mondial.

Et les processus de recrutement et les processus RH de Meero reflètent cette dynamique. “Quand nous recrutons,” ajoute Gaétan Rougevin-Baville, “nous ne cherchons pas forcément une appétence pour les 3 domaines, mais la plupart de nos candidats en combinent un ou deux, parmi la curiosité scientifique / technologique, la créativité et l’ouverture d’esprit. C’est ce qui fait la richesse de l’entreprise et c’est aussi grâce à ces aspects que nous nous distinguons sur le marché de l'emploi.”

Depuis sa création en 2016, Meero mise donc sur la qualité de ses équipes, composées de personnalités aux soft skills développées et qui constituent l’essence même de l’entreprise pour attirer de nouveaux talents. Et c’est imparable, car quel meilleur argument ou “perk” que ses propres collaborateur.ices ?

Pour postuler chez Meero, c’est par ici !

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