internet

Le parti présidentiel mène actuellement une compétition pour l'ensemble de sa stratégie digitale. Trois agences, des «pure players» du Web, sont en lice: Emakina (ex-Groupe Reflect), présidée par Manuel Diaz, Extrême Sensio, dirigée par Grégory Pascal, et Next Idea (Lagardère), présidée par Lionel Aboudaram. A quatorze mois de la présidentielle, Jean-François Copé, qui a succédé à Xavier Bertrand à la tête du parti, doit tout reconstruire sur Internet, après l'échec du site Web «de marque» et surtout le ratage des Créateurs de possibles (fermé en janvier dernier), conçus par Christophe Lambert et l'agence Isobar (Aegis). Un dispositif qui, officiellement, a coûté à l'UMP 500 000 euros, pas loin du double en réalité, selon des sources officieuses.

Un défi de taille

Le brief comprend donc la réalisation d'un nouveau site Internet, qui doit être le point d'ancrage de la mobilisation des militants et sympathisants et de la diffusion de contenus, une composante e-marketing (recrutement), CRM et «social media». Le défi est de taille alors que le Parti socialiste a mis en place depuis plus d'un an ses outils en ligne: son site et, surtout, sa plate-forme militante (Coopol), qui affichait en janvier plus de 34 000 membres.

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