Malgré les avancées scientifiques, la perception des personnes vivant avec le VIH semble encore figée dans les années 1990. « Vivre avec le VIH, c’est d’abord vivre » a donc pour objectif de faire la promotion des nouveaux moyens de prévention contre le VIH auprès du grand public, en passant par une voie détournée : il s’agit d’une invitation à poser un autre regard sur les personnes vivant avec le virus, parce qu’on ne peut pas les réduire à leur statut sérologique. La campagne d’affichage DOOH, également déclinée en presse, en vitrines ethniques et en digital, se fonde sur des néologismes montrant qu’être séropositif ne s’oppose pas au fait de mener une vie normale : on peut être « séropoétique », « séropopulaire » ou encore « séropolisson ». Et elle donne à voir des moments résolument optimistes et positifs pour trancher avec les clichés.

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