L'absence de représentant(e)s du monde de la publicité dans la centaine de personnalités que Le Monde a réunies dans sa tribune et photo manifeste «#MeToo On persiste et on signe !» interroge.
Loin des discussions de bas étage sur une supposée liste de 10 noms d’acteurs-agresseurs sexuels qui serait révélée à l’occasion de l’ouverture du Festival de Cannes le 14 mai, Le Monde choisit d’élever le débat, comme à son habitude. À travers une tribune et une photo manifeste, sous la bannière « #MeToo On persiste et on signe ! », publiées dans ses éditions des 14 et 15 mai ainsi que dans une version multimédia très graphique sur son site, le titre réunit une centaine de personnalités qui se sont engagées ces dernières années ou ces derniers mois, chacune à leur manière, avec leur histoire singulière, contre les violences sexistes et sexuelles.
Parmi elles, des actrices (Judith Godrèche, Isabelle Carré…), des journalistes (Florence Porcel, Marie Portolano…), des auteures (Vanessa Springora, Camille Kouchner…), des femmes et des hommes qui se sont engagés contre ce type de violences en politique, au théâtre, à l’hôpital, dans le sport, au sein de l’église, de l’armée… Et personne pour incarner la vague MeToo dans le monde de la publicité. Pourquoi ? Pur hasard ? Manque de figure emblématique ? Secteur qui n’a pas encore pris la mesure de cet élan ? Chacun se fera son opinion mais cette absence est criante.