Carte blanche

Après tout juste quatre ans au sein d'Ici Barbès, le tandem créatif a pris en octobre dernier la direction de la création de l’agence suite au départ de leur mentor, Alexandre Drouillard.

Doctor Who

«C’est une série anglaise de science-fiction où chaque épisode met en scène une histoire. Elle date des années 2000, donc la réalisation n’est pas géniale mais elle reste tout de même très créative. Un peu comme dans la série Star Trek des années soixante. Doctor Who est un trésor de bonnes idées qui prouve que même avec peu de moyens, on peut faire marcher une idée. Dans notre réalité de tous les jours, nous ne nous limitons pas à une ligne de brief qui indique qu’il n’y aura peu de moyens financiers, on peut être malin même sans argent. Les clients de l’agence sont souvent des associations, on ne peut pas se permettre de dépenser sans compter, il faut aller à l’essentiel.»

Les jeux

«Autant dans les jeux de société que dans les jeux vidéo, nous apprécions les univers développés et l’interactivité de ces derniers. Notre travail consiste à nous adresser aux populations et à les intéresser que ce soit par l’intermédiaire d’un film ou d’une activation, ainsi comme dans les jeux nous devons développer une bonne histoire avec des challenges bien ficelés. Notre passe-temps favori: faire des mots fléchés. Nous sommes d’ailleurs aussi fans de l’émission Motus, au point d’aller sur le plateau pour rencontrer Thierry Beccaro. Notre autre passe-temps est de jouer aux jeux vidéo comme Overcooked ou Moving Out, pour justement développer notre esprit d’équipe. »

Le hasard

«On trouve souvent des idées lorsqu’on ne les attend pas. En allant sur 9Gag ou sur YouTube, ou même en feuilletant des recettes de cuisine ou en faisant la vaisselle, loin de son téléphone, au bout d’un moment ça va déclencher quelque chose. Et puis parfois non. Pendant les périodes de confinement, les gens disaient qu’ils étaient plus créatifs et c’est vrai, cette situation nous a poussés à nous dépasser. La contrainte s’avère être révélatrice de créativité. Évidemment, quand on est vraiment sec, on arrête de réfléchir et on repousse au lendemain.»

La musique

«Se créer un imaginaire en écoutant de la musique, c’est notre maladie. À chaque lecture, nous associons une histoire, comme un rêve. Et ce, sur n’importe quel type de musique. L’année dernière, Loris s’était constitué une playlist italo-disco mais je crois qu’il a eu sa dose. Dans ce registre d’escapade, il y a un podcast créé par un magazine d’outdoor qui est très bien et qui s’appelle Les Baladeurs. Chaque épisode suit des personnes aux profils différents, leurs histoires sont mises en musique avec des effets sonores, ça permet de découvrir d’autres univers et de voyager.»

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