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Lundi 15 février. L'agence DDB Paris se réunit autour de Bertrand Suchet, Jean-Luc Bravi et Matthieu de Lesseux. Objectif: faire partager aux 300 collaborateurs le projet entamé depuis l'arrivée de l'ancien patron de Duke, le 23 novembre dernier. Une nouvelle ère s'ouvre chez DDB. L'agence a déjà un nouveau slogan: «My playground is big.» Traduction de Jean-Luc Bravi: «La bonne idée créative doit désormais surgir de partout.»

 

Premier levier, les compétences «digitales» ont été réparties dans toute l'agence, avec pour conséquence l'éclatement de la structure interactive Tribal DDB. «Nous nous sommes inspirés du modèle de l'agence californienne Goodby, Silverstein & Partners qui a lancé une réorganisation similaire et nous a fait partager son expérience», confie Matthieu de Lesseux.

D'ici à deux ou trois ans, l'agence française espère que le numérique représentera 40% de ses revenus. En attendant, c'est en interne qu'il faut convaincre. Deux personnes sont chargées d'ouvrir les yeux des collaborateurs de l'agence. Les planneurs Cédric Michel et Grégoire Audidier publieront ainsi chaque semaine une newsletter papier (Le Digital Post), accompagnée d'un blog interne et d'ateliers pratiques. «Les profils interactifs se formeront aussi aux médias traditionnels», souligne Jean-Luc Bravi.

Pour consolider son projet, DDB Paris recrute une vingtaine de personnes. La première fournée a vu arriver le planneur Rémi Marcelli (ex-Duke), Catherine Lautier, directrice Business Intelligence (ex-Procter & Gamble), le directeur de création Benjamin Przespolewski (ex-RGA) et le commercial Antoine Gilbert. Le team créatif Alexis Benoît et Paul Kreitmann (ex-CLM BBDO) sera bientôt suivi par trois planneurs stratégiques. Suivront de nouveaux profils de culture numérique, dont un designer interactif («interaction designer») et un «data cruncher».

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