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À l’occasion du salon One-to-One de Monaco, consacré au commerce en ligne, Facebook dévoile son ambition d’optimiser le parcours d’achat et annonce le lancement de la version bêta de «Check out» sur Instagram Shopping.

«Les consommateurs n’aiment pas la friction.» C'est en ces termes que Facebook a annoncé ce 19 mars 2019, au cours de l'événement e-commerce et retail One-to-One de Monaco, le lancement officiel du paiement sur sa plateforme de partage d'images et vidéos Instagram. 

Aux États-Unis dans un premier temps, la version beta de «Check out» sur Instagram Shopping est donc désormais disponible auprès de quelque 22 marques (Adidas, Anastasia Beverly Hills, H&M, Balmain, Burberry, Dior, Huda Beauty, etc...). La fonctionnalité sera étendue à d’autres marques dans les prochains mois. 

Ne pas sortir de l'appli

Son fonctionnement est simple: le consommateur peut cliquer sur la photo d'un article convoité, puis doit renseigner son adresse, ses préférences de mode de livraison et enfin ses coordonnées bancaires. Précieuses informations qui peuvent être sauvegardées en vue de prochains achats... 

Objectif: offrir la possibilité aux utilisateurs d’acheter des produits et de gérer les commandes directement depuis Instagram... Et surtout sans avoir à en sortir pour se rendre sur le sites des enseignes. L'idée est ainsi de simplifier le parcours d'achat. «La friction dans ce parcours est la hantise de n'importe quel commerçant», observe Guillaume Cavaroc, retail industry manager chez Facebook, pour qui la fluidication est capitale pour «permettre l'acquisition et même la rétention des clients». 

Pour Facebook, il s'agit de répondre à une demande croissante: plus de 130 millions d’utilisateurs cliqueraient sur des tags (mots-clés) relatifs à des produits de consommation tous les mois (contre 90 millions annoncés en septembre).

«La distance entre l’inspiration et l’action étant réduite à un clic, l’avenir appartient aux entreprises qui parviennent à séduire rapidement, en personnalisant au maximum leurs messages», martèle le groupe, rappelant au passage que les entreprises françaises essuient 20 milliards d’euros de pertes du fait des points de friction rencontrés dans le parcours d’achat. «La notion d'instantanéité est clé», note Guillaume Cavaroc. 

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