Alors que La Lettre a révélé lundi 15 avril une mise en vente de Marianne, une source proche de l'actionnaire a précisé à Stratégies que la décision de vendre n'était pas prise. Aucune banque d'affaires n'auraient été mandatée. Toutefois, une réflexion est bel et bien engagée sur une vente de l'hebdomadaire, Daniel Kretinsky se réservant la possibilité de sortir de l'actionnariat de Marianne en raison de l'évolution de sa ligne éditoriale qu'il juge trop éloignée de ses valeurs. L'hebdo est perçu comme étant d'une souverainté de plus en plus radicale alors que l'homme d'affaires est résolument pro-européen. Avec 3 millions d'euros de pertes pour 12 millions de chiffre d'affaires, Marianne tirerait pour l"instant les fruits de sa nouvelle formule qui aurait porté les ventes de 20.000 à 28.000 ex.