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Winamax, site de poker et de paris sportifs, a fait de nouveau appel à l’agence TBWA Paris pour sa dernière campagne de marque. Un monde où des hommes-chats se lancent à la conquête d’une pelote géante.

Courir après la victoire : c’est ce qu’a voulu illustrer TBWA Paris à travers la dernière campagne Winamax, « La Pelote », diffusée depuis le 1er octobre dernier. L’agence et la marque font de nouveau équipe en proposant une histoire avec des hommes portant des masques de chats japonais. Dans une ville qui mélange le paysage asiatique et l’univers de DC Comics, les protagonistes se lancent dans une course-poursuite après une immense pelote de laine, une sorte de métaphore renvoyant aux compétiteurs qui tentent leur chance pour gagner. Le film se conclut avec la nouvelle signature de marque, « L’important c’est de gagner ». « Nous avons voulu pousser encore plus loin avec cette campagne qui renvoie à l’idée du dépassement de soi, toujours en nous challengeant », raconte Benjamin Marchal, l’un des directeurs de la création chez TBWA Paris.

C’est à Bangkok que la magie s’est opérée, en plein été. « Nous avons créé notre propre univers, un monde avec cette inspiration du jeu vidéo dans lequel les gens attendent le début de la partie avec les masques qui s’allument au moment où la pelote apparaît », explique le réalisateur Romain Chassaing. Ce côté « bizarre » complètement voulu, est influencé par différentes références cinématographiques. En commençant par la musique qui est une chanson datant de 1954 et reprise dans le film Snatch de Guy Ritchie.

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Sur le tournage, près de 100 à 250 figurants ont été mobilisés, dont des cascadeurs qui effectuent des scènes, entre des chutes d’immeuble et sauts abracadabrantesques. Ces hommes-chats qui se baladent dans les rues de la capitale thaïlandaise ne sont pas passés inaperçus. « C’était amusant de voir les gens se demander ce que faisaient ces personnes masquées », confie le réalisateur. « Nous ne voulions pas surjouer le côté chat dans le mouvement, mais il y a beaucoup de détails cachés dans ce monde où ils vivent. Que ce soit dans leurs goûts, avec le fait qu’ils boivent du lait, ou par les enseignes qui sont en lien avec des jeux de mots sur les félins », ajoute-t-il.

En se focalisant sur l’arrière-plan, on peut remarquer des graffitis de poissons, des panneaux « meow meow », une précision de la réalisation qui n’a pas été mise de côté. Même sur les masques, il y a plusieurs versions concernant les formes, ainsi que sur les marques qui s’allument au passage de la pelote. L’affichage national de la campagne a été réalisé par l’illustrateur chinois Shan Jiang, rappelant une fois de plus l’univers manga avec cette illusion d’action à travers les dessins. Le travail en postproduction n’a pas été des moindres, plus d’une cinquantaine de personnes de chez Digital District ont été amenées à travailler sur le projet. « Ils ont rendu la pelote vivante et en grandeur nature avec la 3D, ils ont fait un travail énorme avec des délais très courts », conclut Benjamin Marchal. Après avoir été contraint de retirer sa précédente campagne à cause des nouvelles réglementations de l’Autorité nationale des jeux, Winamax, qui n’a pas souhaité répondre à Stratégies, revient en force avec un film authentique.

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