«Nous visons en priorité les petits budgets des grosses PME qui ne sont pas organisées en interne sur le plan marketing mais qui ont tout de même une forte exigence en matière de communication», explique d'emblée Olivier Bouas-Laurent. L'ancien directeur général adjoint de Dufresne Corrigan Scarlett et Séverine de Nazelle, jusqu'alors directrice conseil en charge de développement de l'agence, lancent leur propre enseigne: Mademoiselle Scarlett. Comme son nom l'indique, la nouvelle entité reste dans le giron de sa grande sœur qui en détient la majorité des parts. Les deux fondateurs, respectivement président et directrice associée, se partagent le reste du capital.
Composée pour l'heure de sept personnes dont cinq «créatifs seniors», Mademoiselle Scarlett complète ainsi l'offre de Dufresne Corrigan Scarlett en se présentant comme une «boutique créative et réactive». «Les marques qui ont des équipes structurées en communication et en marketing trouvent des réponses structurées et adaptées à leur attente au sein de Dufresne Corrigan Scarlette», précise Olivier Bouas-Laurent. La nouvelle agence, en gestation depuis décembre dernier, privilégie quant à elle les opérations «one-shot», sans contrat à la clé (hormis éventuellement pour les droits d'auteurs).
Mademoiselle Scarlett déclare couvrir la production film, print, Web, design et éditoriale. «Notre concept, basé sur la désacralisation de la création, implique et associe les annonceurs dans le processus créatif du début à la fin de la réalisation», lance Olivier Bouas-Laurent, qui affiche d'ores et déjà une dizaine de clients: Best Western, Comptoir de famille, Look Cycles, les limonades Lorina, Marc Dorcel, TF1 Distribution, TF1 Publicité, Sergent Major et Sup de Pub. Tous disposent de budgets oscillant entre 100 000 et 500 000 euros et générant des marges brutes de l'ordre de 20 000 à 40 000 euros.
