L'ancien directeur de création de Digitas s'associe à Mehdi Najeddine dans la société de production digitale franco-marocaine Void, sous-traitant des agences françaises et acteur référent au Maroc.

Un an après avoir quitté Digitas (ex-Business Interactif, rachetée par le groupe Publicis en 2007), Olivier Delas, 41 ans, qui en était le directeur de la création et de la production depuis treize ans, revient dans le métier via la société de production digitale franco-marocaine Void. Il s'associe, à 50%, aux côtés du fondateur, Mehdi Najeddine, 28 ans.

Spécialisée dans l'intégration et le développement de technologies Web et mobile (Symfony, Drupal, Nodejs, HTML5, Sass, IOS, E-commerce et Facebook), Void est bien connue des agences de communication françaises, dont elle assure, depuis le Maroc, la sous-traitance technique, notamment pour BETC, Fullsix, TBWA DAN ou encore Publicis.

C'est d'ailleurs par ce biais que les deux hommes se connaissent depuis sept ans: Olivier Delas faisait appel au service de Void quand il était chez Digitas. Ils ont ainsi travaillé ensemble sur les développements digitaux de Lancôme (site e-commerce, dispositifs événementiels produits etc...) et surtout l'écosystème digital de Nissan Europe.

Outre cette activité «offshore», Void, installée à Agadir, est une agence digitale marocaine de 50 personnes en pleine expansion. Créée en 2005 par Mehdi Najeddine, jeune diplômé de l'Epitec passé par une formation en Chine, l'agence gère de grands comptes, dont Inwi, le 2e opérateur télécom marocain, et une des premières enseignes de grande distribution marocaine.

En charge du conseil et de la création de Void depuis Paris, Olivier Delas, présent au Maroc dix jours par mois, a une double mission. Développer Void sur ses deux marchés: en France comme partenaire «offshore» et au Maroc comme agence digitale intégrée.

«Notre réseau de créatifs indépendants français, couplé au savoir-faire technique et à la souplesse des équipes au Maroc, offre une réponse ultracompétitive pour les agences conseil», souligne Olivier Delas. Un argumentaire "économique" qui ne devrait pas laisser indifférent ses anciens camarades.

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