«Being More». Lundi 14 octobre, Don Baer, PDG du groupe mondial de relations publics et de communication corporate Burson-Marsteller (WPP), présentera au New York Times et au Herald Tribune le nouveau positionnement de son réseau «Committed to Being More». L'ancienne plume de Bill Clinton à la Maison Blanche, qui a rejoint Burson en 2007 puis en a pris la tête en juillet 2012, a lancé cette réflexion dès sa prise de fonction pour inscrire son groupe dans une dynamique d'avenir.
Le réseau Burson-Marsteller, fondé en 1953, saisit l'occasion symbolique de son soixantième anniversaire cette année pour affirmer ses nouvelles ambitions et déployer une offre enrichie de services et de produits. Chaque pays (158 bureaux dans 110 pays) va remarketer certaines de ses offres et en valoriser de nouvelles.
«Etre plus pour apporter plus», c'est ainsi que Philippe Pailliart, le président de l'agence française Burson-Marsteller I&E, traduit «Being More». «Bien plus qu'une signature et une source d'inspiration, explique-t-il, Being More est un principe d'action porteur d'engagements forts vis-à-vis de nos clients, partenaires et collaborateurs.» A cet égard, l'agence identifie des marges de progression dans le conseil, l'accompagnement managérial et la mise en place d'outils de mesure de résultats, qui sont autant d'engagements.
Pour se renforcer dans le conseil (près de 20% de la marge brute), garant de la mise en place de stratégies plus efficaces, le département études et planning stratégique de 8 personnes va proposer une offre permettant en amont de réaliser un état de la situation d'un client et des opinions (audit de perception des parties prenantes, benchmark clients, cartographie des parties prenantes, diagnostic digital...), démarche utile ensuite pour mesurer l'impact des actions menées.
Des modules adaptés aux start-up
Concernant l'accompagnement, l'agence propose du coaching de créativité managériale, des programmes créatifs ad hoc pour les équipes projet, la formation de «creative speakers» (médiatraining, simulation de crise, porte-parolat...). Sur ce point, elle s'est dotée d'un studio vidéo et disposera en janvier d'un studio radio apportant une technicité et mise en situation à valeur ajoutée lors des simulations de prise de parole.
Quant à la fourniture de résultats mesurables gages d'efficacité opérationnelle, Burson-Marsteller i&e, dont les relations presse et médias sont la première activité (près de 40% de la marge brute), lancera fin octobre une offre de médiatisation travaillant sur tous les leviers et favorisant l'attention médiatique.
Elle inaugure par ailleurs l'offre «Being More start-up». «Que ce soit pour raisonner sa stratégie RP, rayonner sur le Web, mettre en mots l'histoire et ses messages qui feront la différence, former les dirigeants à les porter, nous proposons des modules adaptés à
l'écosystème spécifique des start-up», poursuit Philippe Pailliart. Réputée en gestion de crise (on lui doit la gestion du naufrage du CostaConcordia), l'agence lance également une newsletter sur la crise qui analyse les grandes tendances au travers de cas concrets d'actualité.
Répondre aux attentes du marché en redonnant de la visibilité à ses expertises dans une démarche dynamique et dépoussiérée susceptible aussi d'attirer les jeunes talents, c'est tout l'objectif de Burson-Marsteller I&E.
Pour exprimer publicitairement cette modernité, l'agence, après avoir associé ses 120 collaborateurs en leur demandant de traduire en mots la signature «Being More», a misé sur la culture urbaine, pourtant assez éloignée de son univers, en faisant appel au directeur artistique, rappeur et graffeur, Grems. Son œuvre de 40m2 a trouvé sa place sur la façade de l'agence, l'hôtel particulier néoclassique Bony, Paris 9e, classé aux monuments historiques. Mariage des styles et abolition des frontières, le message est passé.
