Le billet d’Emmanuel Gavard

Depuis les attentats du Hamas, le 7 octobre, et les représailles d’Israël, tuant de nombreux civils, les marques ont été peu nombreuses à s’engager dans le conflit. De quoi ce silence est-il le nom ?

Lors de l’invasion de l’Ukraine par la Russie, en 2022, les voix se sont multipliées pour prendre fait et cause pour la paix, aider les victimes, et montrer sa solidarité envers les Ukrainiens. Le monde appelait au boycott des entreprises russes, qui une à une, fermaient leurs bureaux. Depuis les attentats du Hamas, le 7 octobre, et les représailles de l’armée d’Israël envers Gaza, tuant de nombreux civils, les marques ont été peu nombreuses à s’engager dans le conflit. De quoi ce silence est-il le nom ? Ont-elles peur d’afficher leurs positions ? De prendre parti pour un parti ? De se couper d’une part de leurs clients ? Mais avant de prendre parti, une position émerge-t-elle seulement en interne ? Les marques craignent-elles de mettre le doigt dans un engrenage historique et ses débats infinis ? Il est étonnant de voir comme ce conflit fait peur. Comme tout le monde préfère rester silencieux. Les mots sont trop brûlants sans doute. Et les serpents des réseaux – de tous bords – sont bien trop venimeux ces temps-ci. Mais quoi ? Un peu de courage, les marques ! Vous qui parlez de vous engager à tout bout de champ ! C’est si difficile de se positionner pour la paix ?

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