Contrairement à son grand concurrent P&G, le groupe anglo-néerlandais Unilever a levé le pied l'an dernier en matière d'investissements publicitaires. A la tête d'un impressionnant portefeuille de marques tant dans l'alimentaire (Alsa, Knorr, Ben & Jerry's, Bertolli, Amora, Carte d'Or, Lipton...) que dans les produits d'hygiène et d'entretien (Axe, Rexona, Signal, Dove, Omo, Skip et Persil...), Unilever a effectué en France un repli de 11,5% à la télévision, qui représente toutefois plus de 80% de ses dépenses médias. La baisse dans la presse est impressionnante: –61,7%. Ce média fait désormais jeu égal avec la publicité extérieure, dont les investissements ont crû de 84,2%. Le digital, lui, poursuit sa progression (+26,6%), s'affirmant comme le second poste de dépenses du groupe, à 23,8 millions d'euros. Ce coup de frein d'Unilever intervient alors que le groupe «étudie» toutes les options afin de distribuer le plus tôt possible de la valeur à ses actionnaires, et ce après avoir rejeté fin février l'offre de fusion de l'américain Kraft Heinz, jugée trop faible.

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