Réseaux sociaux
Influbook, c’est le Linkedin des influenceurs. Ou le Tripadvisor… Quelle que soit la comparaison, il s’agit d’un répertoire gratuit et ouvert permettant de rechercher à la fois des créateurs de contenus sur le web et des marques désireuses de travailler leur influence marketing.

Si l’on trouve quasiment tous les professionnels sur Linkedin, il n’existe en revanche aucun répertoire d’influenceurs. Un lieu où ils pourraient se présenter sur une page personnelle, notamment dans l’optique de trouver des marques avec qui collaborer. C’est précisément ce que propose Influbook, un moteur de recherche cross-social media permettant aux marques de trouver des créateurs contenus en phase avec leurs produits pour d’éventuels partenariats. Quels campagnes déjà effectuées, quels type de contenus et sur quelles thématiques, sur quels réseaux sociaux?

«Jusqu’à maintenant, il n’existait que des répertoires B to B, élaborés par des agences spécialisées, fermés, payants, restreints et plutôt adressés aux grands groupes. Influbook est un réseau ouvert, accessible à tous et exhaustif», indique Nathan Frey, qui a fondé de cette start-up en 2018. «La plateforme donne l’opportunité à des influenceurs aux communautés plus petites, de niche, locales, qui n’ont pas forcément les moyens de s'offrir les services d’une agence, de trouver des partenariats avec de plus petites marques. Et aux PME et TPE de rechercher des talents adaptés à leur budget.» Ainsi, un influenceur de Nîmes amateur de vélo, par exemple, pourra se créer une page sur le réseau puis lister les sociétés nîmoises également spécialisées dans le cyclisme, susceptibles de collaborer pour une campagne de sponsoring. L’ambition affichée de Nathan Frey: «Ouvrir l'écosystème de l’influence marketing à un public plus large».

Une levée de fonds cet été

Cet américain, qui a longtemps travaillé pour de grosses entreprises de la Silicon Valley, a fondé plusieurs start-up, dont 123 Mail, rachetée par J2 Global. Une belle opération qui a permis à l’entrepreneur de venir vivre à Paris. Pour ce projet, le chef d’entreprise s’est entouré de trois salariés: un CTO, un chargé des partenariats et un spécialiste du big data. Plusieurs systèmes de monétisation sont à l’étude: un modèle à la Linkedin, gratuit avec des fonctionnalités payantes (plus d’informations sur un profil, qui est venu sur ma page, etc.) ou un modèle freemium qui consisterait à limiter le nombre de recherches…

Accélérée au sein de l’incubateur Open Tourisme Lab, la jeune pousse envisage une levée de fonds cet été. «Dès que le monde de la tech aura compris ce que nous faisons, ils essaieront de nous copier. Il faut absolument que nous consolidions rapidement notre projet en levant une somme assez conséquente pour exploser», entrevoit le PDG.

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