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Jean-Eric Valli aime les symboles. C'est au musée du Jeu de paume, à Paris, qu'il a présenté le 10 décembre le nouveau nom de son entreprise, Groupe 1981, un changement rendu nécessaire après la vente de Sud Radio à Fiducial Médias le 30 septembre. Pas de serment ce jour-là mais un nom qui rappelle l'année de «départ de la liberté audiovisuelle en France», avec la libéralisation des ondes et la naissance des radios libres en 1981, a expliqué celui qui est aussi président du groupement des Indés Radios.

 

Déployer radio Latina

Délesté de Sud Radio, qui apportait 3 millions d'euros de chiffre d'affaires en 2012 (sur un total de 22 millions) mais qui réduisait les bénéfices du groupe de moitié (à 1,8 million), Groupe 1981 entend désormais se concentrer sur ses sept radios thématiques et locales, aux premiers rangs desquelles Latina. Avec 490 000 auditeurs quotidiens dont 449 000 en Ile-de-France, la station musicale va être au cœur du plan d'investissement de 5 millions d'euros déployé ces trois prochaines années.
Sur le groupe, qui comprend aussi les radios Ado, Vibration, Voltage, Wit, Forum et Black Box, 3 millions d'euros vont être investis dans les programmes et 2 millions dans le digital d'ici à 2016. «L'analogique reste une priorité. Pour Latina [diffusée à Paris, Annecy, Troyes et Limoges], nous souhaiterions un réseau correct avec une diffusion dans les principales villes de France. Le digital nous permet de renforcer le lien avec l'auditeur et d'en conquérir de nouveaux.» En attendant la radio numérique terrestre, espère-t-il.

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