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CMI France lance un nouveau mensuel dédié aux affaires judiciaires, Chroniques criminelles, sous le patronage de Jacques Pradel. Explications de Bertrand Gaillard de Saint-Germain, directeur général adjoint de CMI France.

Comment est née l’idée de Chroniques criminelles, ce nouveau magazine autour d’affaires criminelles ?

BERTRAND GAILLARD DE SAINT-GERMAIN. Cela faisait plusieurs mois que l’on tournait autour de l’envie de faire un magazine sur les faits divers. Nous avions identifié que sur les plateformes de streaming, dans les magazines diffusés à la télé et en podcasts, ces thématiques cartonnent. Et sur le marché de la presse, cela n’est pas très exploité. Nous avons donc travaillé sur un projet autour du récit d’affaires avec l’éclairage de spécialistes : avocats, anciens policiers, etc.

Comment vous positionnez-vous par rapport au Nouveau Détective, créé en 1928 et qui se diffuse en France à 86 852 ex. payés ?

Déjà, nous n’avons pas le même rythme de parution puisque nous sommes mensuels. Ensuite, nous ne sommes donc pas dans l’actu chaude. Le Nouveau Détective est davantage positionné sur le fait divers. Nous serons sur la chronique judiciaire et criminelle, avec une dimension sociétale forte. Nous nous focalisons sur des affaires qui peuvent avoir une résonance sur le long terme, auxquelles on peut facilement s’identifier comme celle d’Estelle Mouzin dont l’enquête a été mal menée.

Pourquoi avoir choisi la marque « Chroniques criminelles » qui existe à la télé depuis 2013 et en podcasts ?

Nous avons rapidement décidé de faire un magazine grand public, plus tourné vers le récit de chroniques criminelles et judiciaires que vers le crapouillot et le sensationnel. Nous cherchions quelqu’un qui nous accompagne. Jacques Pradel, qui a lancé cette émission, était partant pour tenter l’aventure.

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Que vous apporte-t-il ?

C’est le conseiller éditorial de notre journal. L’acheteur du magazine saisit ainsi immédiatement la teneur de Chroniques criminelles. Il participe à toutes nos conférences de rédaction, qui sont hebdomadaires en cette période de lancement, et regroupent nos huit journalistes. Il nous apporte sa connaissance énorme de ces sujets, sa pertinence, ses contacts, ses angles et son éclairage parfois inédit.

Sans lui, quels sujets n’auriez-vous pas traités dans ce premier numéro ?

Le sujet de couverture sur Estelle Mouzin. Il nous a permis d’avoir accès à son avocat, et ainsi d’avoir un angle et des éléments essentiels sur ce dossier.

Quelle est votre cible ?

La plus large possible. C’est pour cela que nous avons fixé le prix à 3,99 euros. Car ces sujets intéressent un vaste public, homme comme femme et quelles que soient les catégories socioprofessionnelles. Chaque podcast de Chroniques criminelles est en moyenne téléchargé à un million d’exemplaires.

Quelle diffusion visez-vous ?

Nous avons mis en place, dès mercredi 5 avril, 150 000 exemplaires. Nous visons 50 000 à 60 000 exemplaires vendus en moyenne au bout de 4 à 5 numéros. Une campagne de lancement en télé, radio et autopromo est prévue avec l’agence Make Some Noise. Elle sera suffisamment large pour qu’aucun Français n’ignore qu’on lance ce journal.

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Vous êtes chargé des lancements. En prévoyez-vous d’autres ?

Nous avons mis beaucoup d’énergie dans ce titre. Nous venons de faire une réunion pour évoquer d’autres projets mais ils sont encore à un stade trop peu avancé pour en parler. Rien ne devrait sortir avant le 2e semestre 2023. Mais on a encore envie d’explorer d’autres segments de presse.

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