La presse croit à l'ardoise magique pour effacer ses ardoises… Présenté comme cela, c'est vrai que c'est un peu facile mais cela résume bien les enjeux qui entourent la dernière tablette d'Apple, lancée mercredi 27 janvier dans le monde entier.
Pourquoi de tels espoirs sur un produit que personne, il y a seulement une semaine, n'avait encore vu? Parce que l'iPad arrive dans le prolongement du succès phénoménal de l'iPhone, la dernière vraie révolution en matière de consommation d'information.

Feuilletage virtuel

Plus qu'Internet en général, c'est en effet l'iPhone qui fait office de vrai tueur de papier, ne serait-ce que par son usage nomade. Avant l'iPhone, il était compliqué de lire la version Web du Monde, du Point ou du Parisien dans le métro, par exemple. En permettant un accès rapide et simple à des contenus mis à jour, l'iPhone a montré que l'on pouvait en partie se passer de version papier. Un argument qui peut se monétiser via l'App Store, alors que la presse généraliste a un mal de chien à faire payer son contenu en ligne.
La tablette d'Apple est logiquement un iPhone en mieux, ne serait-ce que par la taille de son écran, plus proche d'une publication classique… Ajoutez-y les fonctionnalités classiques de l'Iphone (simplicité d'usage, navigation, etc.) et l'on comprend mieux les espoirs que la presse met dans ce futur objet. Il autorise notamment, comme l'iPhone, le feuilletage virtuel, comme dans la vraie vie. La vraie vie où l'on paye encore son journal et son magazine.

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