Revoilà Rupert Murdoch. Et le moins qu'on puisse écrire, c'est qu'à bientôt 79 ans – ce sera pour le 11 mars –, le président de News Corporation pète la forme. Il faut dire qu'en novembre dernier, il nous avait presque fait peur avec son couplet sur Google le grand méchant loup.

Un petit coup de mou vite oublié : les résultats trimestriels de son conglomérat, publiés récemment, sont non seulement positifs mais supérieurs aux attentes des analystes. Sur la période allant d'octobre à décembre 2009, News Corporation a réalisé un chiffre d'affaires en hausse de 10% (à 8,7 milliards de dollars).

«La solide croissance de notre chiffre d'affaires démontre que News Corporation émerge de cette récession avec une vigueur et une force renouvelées», a déclaré le magnat des médias dans un communiqué.

Force et vigueur, revoilà donc Rupert Murdoch tel qu'en lui-même. Même si ça fait un peu conducator de pacotille, chassez le naturel, il revient au galop. Dans la bataille engagée contre les méchants, ces résultats flatteurs mettent News Corporation dans une position de force, a-t-il assuré lors d'une téléconférence avec des analystes.

«Les contenus ne sont pas seulement rois, ils sont empereurs de tout ce qui est électronique», a-t-il lancé avec son habituel sens de la mesure. Force et vigueur, on vous dit.

Notre ami l'a asséné sans coup férir : «Les consommateurs veulent que les contenus soient accessibles immédiatement et sur tous types d'appareils. Ils sont prêts à payer pour être distraits et informés.» Par exemple par deux navires-amiraux de sa flotte, les impayables The Sun en Grande-Bretagne et Fox News aux États-Unis. Ce Murdoch, quel farceur !

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