Création
En équipe depuis seize ans dont onze chez Marcel, les deux directeurs de la création se sont construits mutuellement. En plus de leurs anecdotes communes, ils partagent les mêmes fiertés comme la campagne « Les fruits et légumes moches » pour Intermarché.

Anne de Maupeou

Gaëtan du Peloux. « Depuis seize ans, elle est notre mentor. C’est une femme géniale, elle nous a tout appris. En plus d’avoir fait émerger de nombreux talents, elle est intellectuellement structurée et pragmatique. Notre affection pour elle est profonde voire familiale car même si nous avons débuté dans d’autres agences, elle est notre seule référente. Avec nos équipes, nous essayons d’adopter un mécanisme de reproduction,  inconscient, afin qu’il devienne un réflexe. Nous nous inscrivons dans l’héritage car la publicité, c’est aussi et surtout une affaire d’éducation. »

 

NTM

Youri Guerassimov. « C’est le groupe de rap qui nous représente le mieux, il est issu de notre génération. C’est le meilleur groupe de ces trente dernières années. Et puis c’est un duo. Ils sont la démonstration du mérite à travailler en duo plutôt qu’en solo. Il suffit de regarder ce qu’ils produisent chacun dans leur coin… Quand William Bernbach a inventé le team créatif, il a rendu la production publicitaire plus efficace. Même si cette composition tend à évoluer en « tream » (un trio de créatifs) plutôt qu’à un retour à l’individualisation. »

 

La contrainte

Y.G. « La contrainte est la meilleure alliée du créatif.  Elle nous stimule et nous pousse à nous dépasser. Paradoxalement, nous avons besoin de problèmes, d’éléments gênants pour être créatif. Au lieu de prendre l’habitude de se plaindre, essayez d’apprivoiser la contrainte, elle deviendra votre alliée. Comme dit l’adage, “à vaincre sans péril, on triomphe sans gloire”. Bien sûr, il faut le nuancer car trop de contraintes, ce n’est pas bon non plus. Travailler pour des budgets du type alcool, par exemple, relève de la prise de tête. »

 

Les aglets

G.d.P. « Un terme certes méconnu, mais qui n’en est pas moins important. Il a été inventé pour désigner les petits morceaux de plastique au bout des lacets. Pour l’œil humain, cela ne représente rien, cela ne coûte rien et pourtant ils ont révolutionné les chaussures et ceux qui les portent. Juste pour montrer que parfois nous n’avons pas besoin de grand-chose pour réaliser de grandes choses. Ces bouts de plastique démontrent qu’il faut rester attentif et être curieux de tout pour être un bon créatif. »

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