Le billet d'Emmanuel Gavard

Si Meta a bien compris que le métavers grand public couleur pastèque, digne d’Adibou, a bel et bien mis la clé sous la porte, il mise comme beaucoup d’autres, sur l’apport de cette technologie dans le monde de la formation professionnelle et industrielle.

Un an après sa première campagne de pub grand public sur le métavers, le géant de Mark Zuckerberg ne lâche rien et en ressort une deuxième. Tout comme l’année dernière, le film, sur fond de musique de laboratoire pharmaceutique, continue de nous montrer des images extraordinaires de professionnels : une chirurgienne qui s’entraîne, une professeure qui enseigne, un technicien qui progresse, et un footballeur blessé qui retrouve son niveau… Tous avec un casque de réalité virtuelle vissé sur le visage. Si Mark a bien compris que le métavers grand public couleur pastèque, digne d’Adibou (pour ceux qui s’en souviennent), a bel et bien mis la clé sous la porte, il mise comme beaucoup d’autres, sur l’apport de cette technologie dans le monde de la formation professionnelle et industrielle. Un secteur moins glamour pour les médias, mais où le « métavers » continue de percer et les projets de grandir. On s’interrogera sur la pertinence d’une campagne grand public pour cela, mais passons. Autre hic de cette campagne : Meta s’évertue à nous montrer les bienfaits de la réalité virtuelle… que beaucoup connaissent depuis longtemps. Avant d’être un outil de représentation de jumeaux numériques, le métavers dans sa définition discutée, est défini comme un lieu d’interaction sociale… La réalité virtuelle n’en est qu’un des médiums. Bizarre pour un groupe comme Meta, d’oublier son premier métier.

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