Courts ou longs, certifiants ou diplômants, les cursus dans le champ de la responsabilité sociétale et environnementale voient leur nombre exploser.

La formation en RSE est au cœur de toutes les discussions. Laquelle choisir ? « C’est la question que l’on nous pose le plus souvent, même plusieurs fois par jour, explique Caroline Renoux, fondatrice de Birdeo, cabinet de recrutement spécialisé dans les talents RSE. Ce mouvement a commencé il y a cinq ou six ans, et connaît une vraie accélération depuis douze à dix-huit mois, quel que soit le poste ou le niveau de séniorité, quelle que soit l’ambition (ne pas passer à côté du sujet ou vouloir tout changer). Or, se repérer est de plus en plus difficile. »

Caroline Renoux a fait les comptes. Le marché de la formation compte aujourd’hui plus de 500 cursus dédiés. Les acteurs historiques de la formation académique (écoles d’ingénieurs, universités ou business schools) comme ceux de la formation professionnelle (Demos, Cegos ou Conservatoire national des arts et métiers…) ont tous investi le segment. Et à raison. Selon le dernier baromètre Cegos de la RSE, seuls 33 % des salariés estiment que l’engagement de leur organisation en matière de RSE est à la hauteur des grands défis mondiaux actuels. Focus sur quatre offres.

Cegos. De trois heures à soixante jours, ce mastodonte du secteur de la formation continue propose pas moins de 50 cursus, généralistes ou spécifiques à une fonction, comme la sobriété numérique, le marketing responsable, l’achat responsable ou encore l’écoconception.

Stratégie RSE à l’Edhec. Cinq jours en présentiel pour ce programme créé en 2020 dans la business school, avec déjà 100 alumni. Trois sessions sont organisées chaque année. Une quatrième pourrait être ouverte au vu les demandes, avec dorénavant deux lieux d’implantation : Paris et Lille. « En 2021, le sujet faisait peur, maintenant, une forme de maturité est perceptible, analyse Maïlys Vicaire, codirectrice des programmes pour dirigeants. On a compris qu’il y avait une urgence. C’est moins anxiogène, et plus dans l’énergie. » Comment construit-on une stratégie RSE ? Comment désiloter la RSE ? Comment concilier performances économiques et sociétales ? Pour tester ces idées, un échange est prévu avec des jeunes diplômés de l’Edhec, membres du collectif Pour un réveil écologique. « Trois mois après, on les invite à nous dire ce qu’ils ont fait, pour connaître les difficultés rencontrées, les succès à la clé », indique Maïlys Vicaire.

Green Management School. Dès 2019, l’élue et ex-journaliste Audrey Pulvar et l’ancien publicitaire Franck Kerfourn ont fondé avec le groupe MediaSchool (propriétaire de Stratégies) cette école de la transition écologique et solidaire. La formation sur deux ans, à 70 % en distanciel et 30 % en présentiel, cible celles et ceux qui souhaitent se reconvertir dans la RSE ou l’intégrer à leur métier.

EcoLearn. Créé en 2020, c’est le Petit Poucet de la bande. Cet organisme se concentre exclusivement sur la thématique de la RSE, avec des formations qui vont de la sensibilisation à l’expertise. Près d’une quinzaine au total. Sur le site, il est possible de s’immerger dans la thématique via la retransmission de tables rondes organisées sur le sujet.

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