La Coupe du monde de rugby a débuté vendredi 18 septembre et les vendeurs de pizza attendent les demandes. Les mobylettes des livreurs vont moins circuler qu’il y a un an, lors du mondial de football. En effet, devant un match du XV de France, les téléspectateurs préfèrent un plat cuisiné à une quatre-saisons.
Une enquête réalisée par Toluna met en évidence les différences de consommation entre les téléspectateurs de rugby et ceux de football. Samedi 19 septembre, l’institut d’études a interrogé les téléspectateurs du premier match du XV de France face à l’Italie. Elle l’avait déjà fait le 15 juin 2014, pour le premier match de l’équipe de France de football, face au Honduras, lors du Mondial brésilien.
Première différence, le téléspectateur rugbyman préfère donc déguster un plat cuisiné devant son match (18,4%) plutôt qu’une pizza (12,8%). A l’inverse, l’amateur de football fait plutôt réchauffer une pizza (20,5%) qu’un plat complet (12,7%). Au football, on mange aussi plus de chips (16,5%) qu’au rugby (10,6%). Et de glaces également: 18,3% contre 9,9% au rugby. Un écart qui s'explique surtout par le fait que le Mondial de foot se soit disputé au début de l’été alors que celui de rugby est à l’automne...
Le rugby se déguste à plusieurs
Pour se désaltérer, samedi soir dernier, le téléspectateur de France/Italie en rugby a d’abord choisi… de l’eau minérale (29,8%)! En juin 2014, les supporters des Bleus du foot avaient avant tout préféré une bière (27,1%) - ou plusieurs. Mais l’eau minérale n’est pas loin: 24,4%. La bière est quand même aussi appréciée par le fan de rugby (18,7%), mais autant que le vin (18,6%) qui lui, en revanche, n’a pas autant de succès lors d’un match de football (6,4%).
Dernier enseignement de cette étude: quand seuls 20,1% des répondants affirment suivre le football seul à la maison, ils sont moitié moins (20,1%) pour le rugby. A l’inverse, le ballon rond est regardé à 44,4% à la maison avec des amis ou la famille, mais pour l’ovale, ce taux monte à 62,3%. De quoi parler d’esprit d’équipe...
