Audiovisuel
Le Centre national du cinéma et le ministère de la Culture ont lancé un moteur de recherche universel pour trouver sur quel site voir un film en streaming ou en téléchargement légal. Mais Netflix ou Itunes n'y figurent pas.

Un véritable service. Et un nouvel outil pour inciter à préferer un film légal à une oeuvre piratée sur le web. Le ministère de la Culture et le Centre national du cinéma (CNC) viennent de lancer un nouvel outil pour clarifier l'offre de vidéo à la demande légale (VOD), souvent moins accessible que les sites de piratage.

 

Ils ont lancé un moteur de recherche, qui référence 25 000 films, dont environ 10 000 sont disponibles en téléchargement ou en streaming sur les plateformes. Les catalogues sont mis à jour en temps réel. Bon point, cette base est disponible aussi sur quatre sites à forte audience dans l'univers de l'actualité du cinéma, Allociné, Télérama, Première et Sens Critique. Sur ces sites d'actualité partenaires, un bouton «voir ce film en VOD» ou «disponible en VOD» renvoie désormais vers le catalogue des offres de vidéo à la demande (VOD ou VAD) disponibles chez douze éditeurs.

 

Absence notable de Netflix

 

Parmi les éditeurs référencés figurent Canalplay, MYTF1VOD, FranceTVPluzzVAD, FilmoTV, OCS ou ArteVOD. Une fois le paiement effectué, l'internaute peut regarder son film sur ordinateur, smartphone ou tablette. Outre la location (pour quelques jours) ou l'achat (définitif), il pourra aussi s'abonner chez les éditeurs qui proposent un service de vidéo à la demande par abonnement (SVOD). Cet outil ne change rien à la chronologie des médias actuelle, soit 4 mois pour un film en VOD et 36 mois pour la SVOD.   

 

D'autres médias partenaires et de nouvelles plateformes de vidéo devraient bientôt rejoindre l'aventure. Pourtant, surprise, Netflix et Itunes (Apple) ne figurent pas dans le catalogue. Peut-être parce qu'ils ne respectent pas ce critère, répondre «aux obligations françaises en termes de régulation en contribuant au financement de la création et à l'exposition des oeuvres françaises et européennes». Référence au décret relatif aux services de médias audiovisuels à la demande qui implique de reverser 12 à 15% de leur chiffre d'affaires à la création, et d'intégrer dans leur catalogue 60% de films européens, dont 40% de films français.  

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