Le quotidien Libération devrait voir son actionnariat évoluer, les héritiers de l'Italien Mario Caracciolo souhaitant sortir du capital, indique La Lettre de L'Expansion. Actuellement, ils détiennent autour de 22% de la holding Refondation, quand Edouard de Rothschild et Bruno Ledoux en possèdent à parité 52%. Ne souhaitant pas réinvestir, les deux actionnaires de référence vont devoir trouver des fonds, privilégiant la piste d'un industriel. «Un partenaire financier ne répond qu'à une vision à court terme. Vu la puissance de la marque Libération, à l'heure de l'explosion du numérique, des nouveaux supports ou applications, un partenariat industriel me paraît plus adapté», a indiqué Bruno Ledoux à Challenges. Une banque d'affaires, qui «ne sera pas Rothschild», devrait être mandatée à ce sujet.
