A partir de novembre, Médiamétrie va mener des tests à partir d'audimètres afin de mieux entrer dans l'ère de l'Atawad, le fameux «anytime anywhere, any device». Ces pagers permettront de faire basculer la radio dans le «watermarking», du nom de cette empreinte numérique qui s'appuie, via un tag, sur un tatouage inaudible de la bande son. Indépendant des équipements de réception comme des réseaux de diffusion, ce système est aussi en mesure de chiffrer l'audience de la télé de rattrapage. Un nouvel outil qui s'inscrit dans une démarche globale de rapprochement des panels TV et internet dont témoigne aussi la plateforme crossmédia, menée avec Google, fusionnant les données du Mediamat et de Net Ratings.
ette dernière, filiale à 66% de Nielsen et à 34% de Médiamétrie, a accouché il y a un an d'une mesure hybride associant les données individualisées du panel et des données «site centric». Touchant internautes comme mobinautes, ce panel va s'élargir début 2014 aux tablonautes. Conséquence collatérale, le croisement avec l'Internet mobile signifie la fin du cobranding, cette technique qui permettait d'associer des sites liés sur l'Internet fixe, au profit d'une marque digitale unique.
Et demain? «On va aller vers la prise en compte de la durée dans la valorisation de la mesure Internet, déclarait fin juillet Bruno Chetaille, PDG de Médiamétrie. La vidéo est ce qui porte le Web, cela n'a pas de sens si on n'intègre pas sa durée de consommation.» Côté télévision, une étude sur la social TV avec Mediagraph, sortie le 3 octobre, montre qu'un internaute sur cinq a déjà posté un commentaire en lien avec un programme TV sur un blog, un réseau social ou le site de la chaîne. Le ratio s'élève à près de 1 sur 3 pour les 15-24 ans.
