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L’ex-RegionsJob, société du groupe Télégramme, investit 30 millions d’euros en croissance externe.

« Nous devons consolider nos bases françaises et devenir un challenger européen. » C’est par ces mots que Jérôme Ambruster, président de HelloWork, résume l’ambition de sa société spécialisée dans l’emploi, le recrutement et la formation sur internet. Connu jusqu’à présent sous le nom de Régions Job, ce groupe de 38 millions d’euros de chiffre d’affaires et de 250 salariés s’est donné de grands objectifs d’ici à trois ans. Sous la houlette de son président, il entend réaliser des acquisitions en Europe et a dégagé en ce sens 30 millions d’euros de capacité d’investissement, pour moitié sur fonds propres et pour moitié via son actionnaire unique, le groupe Télégramme. « On s’intéresse à des sociétés qui apportent des évolutions technologiques ainsi qu’à des typologies d’actifs que nous ne couvrons pas bien comme les free-lances », confie Jérôme Ambruster qui laisse la direction générale opérationnelle en France à François Leverger, accompagné de Loïc le Terrien, nommé directeur délégué.

Les plateformes gardent leur nom

Fort de plus de 4 millions de visiteurs uniques par mois, HelloWork est une marque déposée depuis quatre ans qui dispose de l’extension « .com » pour son expansion internationale. Le groupe réserve cependant cette dénomination aux professionnels car il n’abandonne pas les noms de ses différentes plateformes, à commencer par RegionsJob.com, auprès du grand public. On retrouve sur l’emploi et le recrutement Parisjob.com, Cadreo.com, Bdmjob.com, Jobijoba.com ainsi que le Blog du modérateur, et pour la formation professionnelle Maformation.fr et Helloskills.io.

Devenir un acteur de référence en France et un prétendant à une place majeure en Europe implique néanmoins plus qu’un toilettage. « HelloWork correspond plus à la pluralité de ce qu’on fait aujourd’hui, souligne son patron. Depuis sept ou huit ans, nous touchons des cadres, des gens du digital, nos services se sont développés. Le nouveau nom colle beaucoup plus à toutes les formes de travail, à Paris ou en régions, de l’emploi au jobing. » La société se veut à la fois une plateforme média et une verticale avec des solutions logicielles pour les professionnels du recrutement. Avec les free-lances, c’est d’ailleurs vers les briques technologiques des systèmes d’information RH (CRH) que HelloWork tourne ses regards.

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