Communication institutionnelle
Avec Thomas Marko & Associés, la ville de Laval et le département de la Mayenne veulent faire fructifier leur investissement dans le secteur de la réalité virtuelle autour duquel ils ont bâti un véritable écosystème depuis bientôt vingt ans.

C'est l'histoire d'un territoire que rien ne prédestinait à devenir un des hauts lieux des nouvelles technologies. Si la Mayenne, terre agricole accueillant l'un des fleurons de l'agroalimentaire français, Lactalis, compte aussi quelques grandes entreprises, comme le carrossier Gruau et l'imprimeur Jouve, à la fin des années 1990, le département n'était pas franchement connu pour être un vivier d'entreprises high-tech. Mais c'était sans compter sur le pari fou lancé par François d'Aubert, alors maire de Laval et secrétaire d'Etat à la recherche qui, de retour du Japon, décide de parier sur une nouvelle technologie à peine émergente: la réalité virtuelle. 

Accroître la notoriété

Afin d'installer cette filière sur son territoire, l'élu, avec le concours du département et de la région, favorise l'implantation de laboratoires de recherche, de formations d'enseignement supérieur et lance, dès 1999, un salon: Laval Virtual. Une manifestation, très vite jumelée avec San Francisco et Tokyo, qui accueille désormais chaque année 15 000 visiteurs avec trois journées ouvertes aux professionnels et deux au grand public. Rentable depuis trois ou quatre ans, l'événement, qui peut désormais s'appuyer sur le label Laval French Tech acquis en juillet 2016, tiendra sa prochaine édition du 22 au 26 mars 2017. «Il n'y a pas d'équivalent en Europe, ni même dans le monde, hormis aux Etats-Unis, déclare Béatrice Mottier, présidente de Laval Virtual et adjointe au maire, chargée de l'attractivité et de l'innovation. Avec 200 exposants dont une cinquantaine d'étrangers, et parmi ceux-ci des Chinois pour la première fois, Laval Virtual accueille plus d'acteurs de la réalité virtuelle que le CES de Las Vegas»

Alors que cette technologie commence concrètement à entrer dans le quotidien du public, la collectivité compte bien pousser son avantage. A l'issue d'un appel d'offres, elle vient de choisir l'agence Thomas Marko & Associés, qui succède à Profile PR, pour accroître sa notoriété. «Nous souhaitons davantage utiliser la marque Laval Virtual dans nos campagnes d'attractivité du territoire», précise Béatrice Mottier, qui ajoute parallèlement travailler à une nouvelle communication territoriale avec une nouvelle signature.

Acteur mondial de la réalité virtuelle

Thomas Marko & Associés ne manquera pas d'occasions pour mettre en avant l'écosystème lavallois et mayennais. «Au-delà du salon lui-même en mars, nous commencerons par les Laval Virtual Days, qui se tiendront le 2 février à la Maison de la radio, à Paris, puis nous organiserons un voyage de presse en Chine autour de start-up locales, explique Emmanuel Bachellerie, directeur du pôle institutionnel à l'agence. Avec l'appui de notre réseau international Ecosystem, nous ménerons également des actions de RP en Grande-Bretagne, Allemagne et Belgique. Et, bien sûr, nous accompagnerons l'inauguration du Laval Virtual Center cet automne [lieu consacré à la réalité virtuelle accueillant laboratoires de recherche, showrooms, conférences…]

L'ambition affichée par la collectivité est de faire de Laval un territoire d'innovation et l'acteur mondial de la réalité virtuelle. «Nous voulons porter cette technologie dans le débat public», conclut Béatrice Mottier. 

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