Papier ou digital ? Le luxe pour un média aujourd’hui, c’est de réussir à briller dans les deux mondes.
Il y a quelques jours, le mensuel féministe Causette renonçait au papier en raison de difficultés économiques « liées à la hausse conjuguée des coûts du papier, de l'impression et de l'affranchissement ». Un passage au tout-digital avec la promesse de nouveaux formats audios et vidéos pour séduire une audience plus jeune. Un choix contraint bien sûr.
Le luxe pour un média aujourd’hui, c’est de réussir à briller dans les deux mondes. Et justement, dans le cadre de ce numéro spécial digital de Stratégies, nous avons choisi de nous intéresser à un acteur historique qui a mené sa mue numérique au pas de charge mais en préservant son activité traditionnelle. Dans un long entretien exclusif avec Sibyle Veil, la présidente de Radio France, on comprend qu’après cinq années de grands chantiers numériques, le groupe se retrouve dans cette position confortable d’être leader sur son métier historique (la radio), et en pole position sur l’audio digital (quinze millions d’auditeurs écoutent quotidiennement ses antennes, dont 3,9 millions sur des supports numériques). Pour autant, pas question de rebaptiser Radio France en Audio France, balaye Sibyle Veil.
Vous offrir le meilleur des deux mondes (papier et digital), c’est ce que fait aussi Stratégies, et sans doute encore mieux depuis le lancement de son nouveau site web en juin. Merci d’être au rendez-vous puisque la fréquentation de Stratégies.fr est en forte hausse depuis cet été et s’établit en septembre à 335 000 visites et plus de 800 000 pages vues. Dans le même temps, notre page LinkedIn a battu un record en septembre avec plus de 2 millions d’impressions et 367 000 abonnés.
