Jeux vidéo

Cette fois, ce n’est pas un jeu. Le duel qui oppose Yves Guillemot à Vincent Bolloré a en ligne de mire l’éditeur de jeux vidéo Ubisoft, société que le premier a fondée avec ses frères il y a trente ans. En juin, le milliardaire breton a déjà avalé Gameloft (l’éditeur de jeux pour mobiles des Guillemot) en guise d’entrée.

Du genre à savourer ses proies, Vivendi absorbe Ubisoft lentement depuis la fin 2015, part après part. Il en détient désormais 25,15%. À 30%, ce sera l’OPA... autant dire que 2017 sera l’année où le baron français du jeu vidéo cèdera, ou pas, sa société au capitaine d’industrie. Dans le second cas de figure, il enverrait un signal fort, montrant qu'il est possible de résister au flibustier de la finance. Ce dernier s'est lancé en même temps à l'assaut de Mediaset, le groupe de médias de Silvio Berlusconi.

Ubisoft a déjà remporté une bataille en septembre en barrant l’entrée de Vivendi au conseil d’administration. En 2017, il déroulera son plan de développement et planchera sur un parc d'attractions à Dubaï.

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