Ce mois-ci dans les bonnes idées, une régie publicitaire labellisée, un projet de recyclage et une solution pour mesurer l’impact de l’agroalimentaire.

Une deuxième étoile pour 366

La régie publicitaire de la presse quotidienne régionale obtient le label Positive Company pour la troisième année consécutive et décroche pour la première fois deux étoiles sur trois, ce qui en fait la régie la mieux notée du marché. Label « made in France », Positive Company a la particularité d’impliquer les parties prenantes, ce qui va au-delà d’un simple audit des engagements sociaux et environnementaux des organisations. Pour 366, cette distinction salue la mise en place de pratiques commerciales responsables, le respect de l'éthique et la promotion du bien-être des parties prenantes. La majorité des titres de la PQR, dont les groupes Ebra, Ouest-France, La Dépêche du Midi et Sud-Ouest, ont déjà été labellisés par Positive Company. 

Carbon Maps, nouvel outil pour l’alimentaire

Carbon Maps est une start-up fondée il y a un peu plus d’un an qui aide les industriels de l’agroalimentaire à mesurer leurs impacts environnementaux (émissions de gaz à effet de serre, consommation d’eau, bien-être animal…) et à simuler des scénarios d’amélioration. « C’est une plateforme de comptabilité environnementale qui a démarré dans l’alimentaire, mais qui s’applique à tous les produits de grande consommation comme la cosmétique », explique le cofondateur Patrick Asdaghi, « serial entrepreneur » qui a créé FoodChéri, revendu à Sodexo. Ce dernier fait partie des premiers clients, aux côtés d’Andros ou Potel & Chabot. « Dans le cadre d’un projet d’écoconception, l’outil permet de comparer deux options, par exemple un yaourt à base de poudre de lait ou de lait frais, précise Patrick Asdaghi. La technologie utilise l’intelligence artificielle pour réaliser une analyse sémantique des ingrédients. »

Decathlon redonne vie aux déchets

Decathlon Lab, le laboratoire d’innovation de l’enseigne de sport, lance Reborn, son projet de chaussure circulaire le plus avancé à ce jour. Avec 24 milliards de paires achetées chaque jour dans le monde, la chaussure est un immense gisement de déchets potentiels, notamment plastique. Reborn récupère et broie les déchets de production pour en faire une semelle confortable et résistante. Après de multiples essais, les équipes Decathlon ont constaté que le matériau le plus adapté à cette opération de recyclage était le TPU (polyuréthane thermoplastique), présent dans les chaussures de football, les luges et les poches à eau des coureurs. Après l’étape de prototypage, Reborn passe à la phase de test à grande échelle en proposant à ses clients de porter la chaussure en conditions réelles. Lancé en janvier 2024, le projet doit aboutir en octobre. 

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