Dossier ENVIRONNEMENT

La demande de lieux événementiels écologiques est de plus en plus courante. Reste à savoir ce que l’on entend par là : du lieu naturel à l’espace éco-conçu ou en cours de transition, en passant par les fermes urbaines. Exemples.

La réussite d’un événement repose en grande partie sur le choix du lieu. Outre sa capacité à accueillir le public concerné en termes d’accessibilité, de surface et d’équipements, celui-ci doit de plus en souvent cocher la case « green ». Encore faut-il savoir ce que l’on veut précisément.

- Green par nature

Prise au pied de la lettre, la mention « green » évoque bien sûr la nature, les bois et autres grands espaces. S’il est, dans l’absolu, possible d’y organiser son événement, sous réserve d’accord des autorités locales et d’un (très) bon appui logistique, le plus simple reste de s’en remettre aux sites naturels ayant déjà tout prévu. C’est le cas de nombreux parcs et domaines que compte le pays et qui proposent, outre leurs hectares de verdure, un château et/ou une offre hôtellerie/séminaire. À l’image du Domaine Dolomieu, en Isère, à 45 minutes de Lyon, dont le parc de 8 hectares abrite un château du XVIIIe siècle reconverti en hôtel & spa de 61 chambres 4 étoiles, agrémenté de 600 m² d’espaces et de salles (salons, amphithéâtre) modulables. Ou encore du Gouffre de Padirac, dans le Lot (Occitanie), dont la cavité naturelle monumentale de 103 mètres de profondeur se visite et offre un cadre assez exceptionnel pour des petits séminaires, des incentives, des escape games ou des cocktails et des soirées pouvant accueillir jusqu’à 100 personnes, voire plus en investissant l’hectare de parc arboré qui jouxte le gouffre. Il est également possible d’y organiser des représentations privées d’un spectacle immersif inédit, « Voyage au centre de la terre, à la recherche d’Axel Lidenbrock ».

- Green par destination

Ces dernières années ont vu se développer le concept de fermes ou de jardins urbains, histoire d’apporter une touche de naturalité dans des espaces jugés trop minéraux. Au point que même Paris et ses abords les plus construits disposent aujourd’hui des leurs. À Nanterre, aux pieds des tours de la Défense, se trouve Vive les Groues, un jardin urbain animé par l’association Yes We Camp, pour accompagner la transformation du quartier des Groues. Les entreprises y sont les bienvenues en journée pour organiser leurs séminaires dans un espace dédié et sensibiliser leurs collaborateurs à l’écoresponsabilité par le biais d’initiations au jardinage, à la vannerie, à l’apiculture, à l’aquaponie, à la création de cosmétiques ou pour réaliser une fresque du climat. Plus à l’est, à Bobigny, la Prairie du Canal se définit comme une ferme urbaine transitoire, car éphémère et déplaçable, d’une friche industrielle à l’autre en fonction des disponibilités. Ouvert d’avril à octobre, le lieu a été développé par la Sauge (Société d’agriculture urbaine généreuse et engagée) qui gère trois autres fermes - La ferme urbaine à partager d’Aubervilliers, La Plaine Terre (Saint-Denis), et L’Agronaute à Nantes. La Prairie du Canal est privatisable le soir en semaine pour les groupes jusqu’à 300 personnes.

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