Devenir la référence de la presse économique de proximité, en prise sur la transformation dans les territoires, c'est l'ambition que s'est fixée La Tribune. Le média, qui est aussi un quotidien livré à 18h sur le web et qui affiche un bénéfice 2018 de 1 million d'euros, mise sur son hebdo papier. 100 000 euros seront consacrés à l'affichage et aux dos de kiosques courant 2019 pour promouvoir un nouveau format berlinois.
Les régions au coeur du projet
Le journal se compose de deux cahiers. Le premier est dédié aux transformations globales de l'économie et des entreprises avec quatre sections (industries & services, finance & finTech, technologie, ville & transition écologique). Le deuxième cahier est tourné vers les territoires, l'info régionale et locale, avec l'envie de valoriser les entrepreneurs et les initiatives. « Les régions sont au cœur de notre projet depuis sept ans et nous le renforçons encore. Nous n'avons pas attendu la crise des Gilets jaunes pour sentir cette fracture territoriale » assure Jean-Christophe Tortora, président de La Tribune. Un troisième cahier, mensuel, est dédié à une région ou une ville. Le premier numéro, en date du 8 mars, sera sur Montpellier avec un dossier spécial « Urbanisme et immobilier ».
85 collaborateurs
La Tribune, quotidien vendu à 45 000 exemplaires (2 000 ventes en kiosques pour 20 000 mises en place et 12 000 abonnés à la formule print+web+PDF) vise les 25 000 ventes en kiosques pour un tirage de 55 000 ex. et 14 500 abonnés avec ce nouvel hebdo. Pour soutenir son offre éditoriale disponible depuis le 15 février, le journal s'appuie sur ses 85 collaborateurs dont 38 journalistes à temps plein. Dix-huit œuvrent dans les treize bureaux du journal en région où les épaulent 37 pigistes correspondants. La nouvelle formule a permis sept recrutements. Elle doit doper les bons résultats de la marque La Tribune qui affiche 10 % de croissance publicitaire en 2018, un chiffre d'affaires de 10 millions d'euros (dont 40 % pour ses événements, 25 % pour ses abonnements et 35 % pour la pub) et un résultat d'exploitation de 6 % du chiffre d'affaires. « C'est essentiel pour nous de faire du journalisme non pas d'en haut mais en allant sur le terrain » souligne Philippe Mabille, directeur de la rédaction.
