Édito

Certains ont tourné la page un peu trop vite ! Que ce soit en presse, en communication, ou dans les catalogues publicitaires, le papier est toujours bien vivant ! Certes la consommation de papier chute en moyenne de 6 à 8% par an, au niveau mondial. Un phénomène qui touche aussi la France : la consommation de papiers graphiques (presse et papiers d’impression écriture) atteint 3,126 millions de tonnes en 2017, en baisse de 3,5%. Et la chute est constante depuis 2007 selon la fédération professionnelle de la filière, Copacel.

Mais il y a des poches de résistance. Et elles sont de plus en plus nombreuses ! À mesure que le digital perd de son aura écologique (consommation énergétique, utilisation de métaux rares), le papier reprend du poil de la bête. Ses atouts sont flagrants en communication, à l’heure où la guerre de l’attention fait rage : d’ailleurs, des entreprises choisissent de miser à nouveau sur le journal imprimé en communication interne. L’impact est beaucoup plus fort : le salarié reçoit le magazine sur son bureau, il peut le feuilleter, le rapporter chez lui… Rien à voir avec une lettre d’information digitale venant se noyer dans une boîte mail surchargée.  

À la maison aussi, les boîtes aux lettres résistent bien. Car les Français (à 82%) continuent de relever leur courrier tous les jours. Et comme les missives s’y font plus rares, celles qui restent reprennent de la valeur. Avec de bons taux de mémorisation, car les consommateurs les lisent dans l’escalier ou l’ascenseur en rentrant chez eux.

Alors, longue vie au papier !

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