Télévisions

Avec une perte de 42 millions d'euros anticipée en 2013, France Télévisions verra sans doute se prolonger son bras de fer entre son président, Rémy Pflimlin, et son actionnaire, l'Etat. Le patron du groupe public, qui table sur 60 millions d'euros d'économies, devra faire face à d'importantes réductions budgétaires. Malgré une augmentation de 6 euros de la redevance, il devra composer avec une baisse de 36 millions d'euros de la dotation publique par rapport à 2012 et prévoit un recul de 91 millions d'euros des investissements publicitaires (Zenith Optimedia estime cette baisse à 3,9% pour la télévision). Du coup, France Télévisions pourrait supprimer 700 à 1000 postes avant 2015. En conséquence, des mouvements sociaux devraient sans doute perturber les antennes. Les «priorités stratégiques» comme le numérique, le sport ou la création audiovisuelle - avec un engagement de 400 millions d'euros - seront maintenues. Concernant l'information, la fusion de la rédaction nationale de France 3 avec celle de France 2 est annoncée. Enfin, en 2013, Rémy Pflimlin devra également composer avec Aurélie Filippetti, la ministre de la Culture et de la Communication, dont les critiques sur la programmation des chaînes - la «scripted reality», le futur grand Soir 3 - pourraient se poursuivre.

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