Leurs locaux devaient être situés dans le quartier Masséna, à l'Est de Paris. JCDecaux va prendre des start-up sous son aile: à cet effet, l'afficheur vient de conclure un partenariat avec Paris Incubateurs. «Nous allons lancer un concours pour identifier jusqu'à cinq start-up dans des thématiques comme les services urbains de proximité dématérialisés, les nouvelles applications et les services pour la ville connectée de demain», explique Albert Asséraf, directeur général stratégie, études et marketing de JCDecaux. Paris Incubateurs comprend un réseau de 300 start-up.
Seront retenues celles qui répondront aux critères suivants: caractère innovant du projet dans le secteur défini et potentiel de croissance (économique, RH, etc.), qualité et complémentarité de l'équipe, besoin d'un accompagnement et réceptivité à ce mode de collaboration. En contrepartie, JCDecaux «fournira des appuis en termes de RH et de finances à ces jeunes sociétés», précise Albert Asséraf.
Définir un modèle économique
L'afficheur a déjà installé six mobiliers urbains nouvelle génération à Paris. A Bastille, par exemple, un Abribus embarque quatre écrans plats connectés à Internet - dont trois sont tactiles - qui donnent accès à une quinzaine d'applications, permettant notamment d'apprendre l'histoire de la capitale via le service «Les mystères de Paris», ou encore de se renseigner sur les commerces ouverts après minuit, grâce à «After midnight». «Il reste encore à trouver un modèle économique pour ces nouveaux services à la ville», souligne Albert Asséraf. En attendant, il est important de se rapprocher de cet écosystème des start-up».
