La société de relation publics Cision a interrogé pour la 3e année consécutive les professionnels de la communication et du marketing dans le monde pour dresser un panorama de leurs préoccupations, dans une étude réalisée en partenariat avec PRWeek dans sept pays (États-Unis, Canada, Royaume-Uni, France, Allemagne, Suède, Chine). 60% sélectionnent les journalistes parmi les trois influenceurs les plus puissants en termes d’impact sur le comportement des consommateurs: les répondants citent les journalistes à 27%, les consommateurs ordinaires à 22,5% et les célébrités à 16%. Les «nouveaux influenceurs» n’atteignent que 8,5%. 58% considèrent d'ailleurs que la part du budget consacrée à la rémunération des influenceurs est trop conséquente. Les médias traditionnels reviennent en force: 61% déclarent que les efforts d’engagement sont axés sur les journalistes/médias traditionnels, en hausse par rapport aux 58% enregistrés l'année précédente, au détriment des «nouveaux» influenceurs, qui perdent 3 points et tombent à 39%. Le earned media est en hausse: 34% du budget média des répondants est attribué au earned media, en hausse par rapport aux 26% enregistrés l’année précédente. 35% sont attribués au paid media, les 31% restants au owned media. 35% (dont 43% en France) citent Facebook comme étant le réseau social le plus pertinent dans leur stratégie de communication. Instagram affiche une progression de 13 points en un an pour atteindre la seconde place avec 22% au niveau mondial. Enfin, 57% placent le resserrement des budgets parmi les trois plus gros défis, contre 51% l’année précédente. Viennent ensuite l’incapacité à mesurer l’impact de leurs actions efficacement (54%), puis l’arbitrage avec le paid media dans le budget (40%).
